Capriles, Falcón et Guaidó en lutte pour le leadership de la droite

L'ancien candidat à la présidentielle Henri Falcón a annoncé sur son compte Twitter qu'il avait vaincu Covid-19 et sans perdre de temps il a pointé directement Enrique Capriles et Staline González pour les appeler à «l'unité maintenant».

Cet appel intervient au milieu de la débâcle existante dans ce secteur de la politique vénézuélienne, où les réseaux sociaux sont devenus le forum de ce débat qui a conduit à l'appel à des élections parlementaires convoquées par le Conseil national électoral (CNE) pour se conformer à la la Constitution.

Capriles et Staline avaient précédemment exprimé leur décision de soutenir la route électorale, se séparant de la ligne que l'administration Trump marque de manière flagrante là où ils exigent un soutien inconditionnel à Juan Guaidó et à son pacte unitaire qui propose la continuité administrative de la soi-disant "présidence intérimaire".

Henrique Capriles après une première déclaration dans laquelle il exprimait son animosité envers le plan Guaidó, Capriles a publié ce dimanche une nouvelle lettre sur son compte Twitter dans laquelle il a ratifié son appel à participer aux élections législatives et suppose la possibilité d'une défaite électorale en soulignant que le triomphe du La droite ne sera pas «autour du nombre de sièges que l'opposition obtient» mais dans la participation qui, à son avis, mettrait fin à ce qu'elle qualifie d '«intention totalitaire» du gouvernement.

Il a alors appelé à l'unité de la droite, mais a attaqué ceux qui, depuis le 5 janvier 2020, ont rompu avec le plan Guaidó, et les a accusés d'être "une opposition" à la "convenance" du gouvernement.

Au milieu de cette diatribe entre un secteur qui a opté pour la voie électorale de 2019 et début 2020 à ceux dits «collaborateurs» du gouvernement et le secteur dirigé par Capriles qui a décidé de se débarrasser de l'option Guaidó il y a quelques semaines, un autre secteur rejoint celui engagement pour la continuité de la «route» des autoproclamés, qui a présenté ce lundi son «pacte unitaire» lors d'une cérémonie où il a déclaré avoir la présence de représentants de 37 partis de droite.

Lors de cette réunion, Guaidó a ratifié sa position de rejet des élections législatives et la demande de soutien à son plan de continuité administrative de l'Assemblée nationale (AN), qui a été élue en 2015 et dont le mandat constitutionnel expire en janvier 2021.

Entre autres, il a insisté sur sa proposition de "plus de pression internationale" contre le pays et le lancement d'une consultation "avec le soutien international", qui a été rejetée non seulement par les secteurs qui parient sur les élections législatives, mais aussi par ceux qui Ils ne croient pas au processus électoral et prônent une sortie «par une force militaire internationale» comme Maria Corina Machado, qui a rappelé qu'une action similaire avait été menée le 16 juillet 2017, qui avait Henrique Capriles comme principal défenseur.

Ce panorama reflète la lutte croissante de Twitter pour le leadership dans laquelle la droite vénézuélienne est plongée 90 jours seulement après les élections législatives, qui continue de gagner des adeptes dans ses rangs, mais qui ajoute un nouveau scénario que certains considèrent comme l'opportunité de s'établir comme un leader post-Guaidó.