Indépendance ou mort ou mort d'indépendance? Où allons-nous?

On ne l'entend pas depuis longtemps … c'est la célébration de l'indépendance du Brésil, du Grito do Ipiranga. En fait, beaucoup d’entre nous ne tolèrent plus l’usage et l’abus du vert et du jaune, évocation du pseudo-patriotisme proto-fasciste. En outre, il vaudrait mieux commémorer la date du 2 juillet, lorsque les Bahians ont expulsé les troupes portugaises du territoire brésilien.

Mais le plus grave est que le patriotisme est abusé. Précisément, à l'heure où l'on voit, de plus en plus, le revers du cri attribué au prince régent: au lieu de l'indépendance ou de la mort, la mort de l'indépendance.

Les intérêts du marché dictent l'augmentation des prix et la rareté des aliments de base dans le plat du peuple, voir le riz; la souveraineté nationale s'est noyée dans l'Atlantique, le parc industriel a fait faillite, nos actifs ont été vendus à un prix défiant toute concurrence, ce qui, lui aussi, est déjà cher; La soumission brésilienne à la géopolitique américaine qui cause la honte et le dégoût; la destruction de l'environnement au profit d'une agro-industrie vorace et toxique; travail précaire et le licenciement des droits du travail.

Le Brésil n'est plus le peuple brésilien

Au contraire, les peuples autochtones et les quilombolas sont décimés, ainsi que leurs terres. La faim est revenue. La population des sans-abri a augmenté de façon exponentielle. Le système éducatif est délabré. Et, dans la pandémie, les gens ont été livrés à eux-mêmes!

Comment réussissons-nous à célébrer l'indépendance du Brésil? Quelle indépendance?

Qui sait, si les forces de gauche comprennent enfin que nous sommes dans un régime d'exception et que nous nous dirigeons vers le bloc, nous pourrions à nouveau avoir l'indépendance à célébrer, et le peuple brésilien aura à nouveau un pays qu'il pourra appeler le sien.

ariovaldo ramos

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