Le Venezuela condamne le boycott de la Colombie contre les femmes parlementaires

Le ministre des Affaires étrangères de la République, Jorge Arreaza, a critiqué ce jeudi les actions de son homologue colombienne, Claudia Blum, qui visent à éviter le processus électoral parlementaire prévu le 6 décembre au Venezuela.

"Inquiétant! Un bon juriste colombien devrait prendre le temps et la peine de former le chancelier en ce qui concerne la Cour pénale internationale, son rôle et ses pouvoirs en vertu du Statut de Rome. Peut-être commencer par des leçons minimales de droit pénal », a écrit le diplomate vénézuélien sur le réseau social Twitter.

Les déclarations d'Arreaza surviennent après que le ministre colombien des Affaires étrangères a demandé à la Cour pénale internationale de rejeter les prochaines élections législatives, a rapporté l'agence AVN.

Lors de son discours lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays dits du "Groupe de Lima", Blum a insisté sur l'importance d'enquêter sur les cas présumés de violations des droits de l'homme au Venezuela afin de construire des crimes contre l'humanité qui pourraient générer une matrice d'opinion sur le pays et éviter le processus électoral.

L'action du ministre colombien s'inscrit dans le scénario de la commission ad hoc du Groupe de Lima, qui a publié de fausses données sur le Venezuela pour tenter de discréditer le pays et contribuer au plan interventionniste des gouvernements étrangers.

Dans ce contexte, le Venezuela se prépare à une nouvelle solution technologique pour garantir le vote des électeurs. 90% des organisations politiques du pays ont officialisé leur inscription au Conseil électoral national (CNE), pour un total de 107 partis politiques avec plus de 14 000 candidats en lice pour 277 postes à l'Assemblée nationale.

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