Rafael Correa affirme qu'en Equateur ils volent le droit de participation

«Ils volent notre droit de participation», a déclaré Rafael Correa, ancien président de l'Équateur, sur l'obligation d'accepter personnellement les pré-candidatures pour les élections de 2021, décision critiquée aujourd'hui par divers mouvements politiques.

Dans son récit sur le réseau social Twitter, Correa, nommé vice-président par l'Union pour l'espoir (UNES), via le Parti du centre démocratique, a critiqué la détermination du Conseil national électoral (CNE), notamment en période de restrictions par le Pandémie de covid19.

«Qu'en est-il des candidats des Galapagos à un poste national? Les migrants? Une personne atteinte de Covid? '', S'est interrogé l'ancien chef de l'Etat, qui réside en Belgique depuis juillet 2017.

Dans son cas, il a expliqué qu'il purgeait actuellement une quarantaine de 14 jours après avoir subi un test pour le diagnostic de la nouvelle souche de coronavirus, à son retour la veille de Paris, une ville récemment considérée comme une zone rouge par les autorités belges, ce qui l'empêche de voyager. .

Sa réaction répond aux déclarations de la présidente du CNE, Diana Atamaint, qui a rejeté la possibilité que l'ancien gouverneur accepte sa candidature par procuration.

Le fonctionnaire a insisté sur le fait que l'acceptation est personnelle et que quiconque ne se conforme pas à cette exigence ne pourra pas enregistrer sa candidature.

Cependant, l'ancien président de la plus haute instance électorale équatorienne Juan Pablo Pozo a précisé sur Twitter que le document pouvait être présenté dûment notarié et devait être accepté.

"L'article 100 du code de la démocratie mentionne la figure de" l'avocat de fait "pour déposer une candidature devant le CNE", a-t-il précisé.

Dans le même ordre d'idées, Pozo a déclaré: le droit d'être élu est un droit fondamental protégé par la Convention américaine relative aux droits de l'homme (art. 23).

Le reste des candidats aux sièges à l'Assemblée nationale et les parlementaires andins à l'UNES se sont rendus dans les bureaux correspondants de chacune des provinces, depuis jeudi dernier, pour accepter leurs pré-candidatures, au milieu des critiques pour avoir dû le faire en personne.

De l'avis de beaucoup, l'exigence est un autre mécanisme utilisé pour essayer d'empêcher la participation de l'ex-signataire aux votes à venir, convenus le 7 février 2021.