À partir de ce lundi 21 octobre, les mineurs élèveront la voix pour se plaindre auprès du gouvernement national et des administrations de trois départements, puisqu'ils assurent avoir épuisé toutes les voies et demandé des rencontres avec des représentants du ministère des Mines et de l'Énergie, comme ainsi que d'autres entités de l'État liées, mais Ils n'ont pas répondu à leurs demandes de régularisation de leur activité.
Parmi leurs demandes, ils assurent qu'ils rejettent la destruction des machines jaunes par la force publique, ils critiquent les nouvelles limitations environnementales pour réaliser des travaux d’extractiondisent qu'ils n'ont pas formalisé les mineurs artisanaux et reprochent l'incapacité du gouvernement à leur donner des réponses.
« Nous considérons que, objectivementil y a des conditions pour mener la grève nationale (…). La criminalisation de cette activité ignore le fait que l’exploitation minière en général, et pas seulement l’or, contribue à la construction d’outils et d’équipements pour mettre fin au changement climatique et à la conversion vers des énergies nouvelles et durables », a déclaré Conalminercol.
Pour répondre à ces réclamations Ils ont une longue liste de demandes et l'un d'eux est que le ministère de la Défense arrête les opérations de destruction des machines appartenant aux mineurs non formalisés : « Suspenser l'incendie et la destruction des machines minières à travers les opérations menées par la force publique contre les communautés minières, les petites et les mineurs de taille moyenne ».
Pour l'instant Ils ont assuré qu'il s'agissait d'une grève pacifique et ils espèrent que les organisations criminelles ne s’infiltreront pas, comme ce fut le cas la dernière fois lorsque le Clan du Golfe a pris le devant de la scène et accru l’insécurité.
La Police Nationale et l'Armée ont déjà créé un protocole de sécurité pour apporter des garanties aux protestants, d'une part, mais aussi de pouvoir protéger la population civile de tout trouble à l'ordre public en attendant qu'une solution soit trouvée par l'État pour les manifestants.
Complètement bloquée par la grève minière, la route Medellín – Manizales au détour de Marmato. Les mineurs exigent la présence du gouvernement national. Plus de 1 000 véhicules se sont arrêtés de chaque côté. pic.twitter.com/icY4sufw69
– Federico Ríos (@federicorios) 21 octobre 2024