A quelques jours du début des élections régionales (dimanche 29 octobre), les alertes pour risque possible de commettre des crimes électoraux ont augmenté. À cela s’ajoute le fait que le « Plan Démocratique » dirigé par le Ministère de la Défense n’a pas été pleinement appliqué dans tout le pays, puisque lors des récents événements, les troupes de l’Armée Nationale n’ont pas pu entrer dans des zones comme El Guayabero (Guaviare) et le Quartier El Plateado, dans la commune d’Argelia (Cauca). Cela est dû respectivement à la rétention des communautés et au harcèlement de la part d’acteurs armés tels que l’état-major central.
Compte tenu de ce scénario, un possible fait de fraude due à l’enregistrement irrégulier des cartes d’identité dans la ville de Sumapaz, au sud de la ville. À ce sujet, le Bureau du Médiateur est parvenu à ce constat à travers un document de synthèse préparé avant les élections territoriales et à partir de témoignages d’habitants et d’organismes sociaux de ce quartier de la capitale.
À ce sujet, le Médiateur, Carlos Camargo, qualifiée de « très inquiétante » la version des communautés sur ce prétendu cas de fraude. « Il y a une atmosphère de tension qui pourrait donner lieu à des manifestations et à des protestations », a ajouté le responsable. Il a également indiqué mardi 24 octobre que dans un scénario dans lequel ces plaintes ne seraient pas traitées, elles pourraient causer de graves dommages au processus électoral, y compris l’ingérence de groupes armés illégaux.
« Il est prioritaire que les autorités enquêtent et prennent des mesures garantissant la transparence du processus électoral dans cette ville du sud de Bogotá. À ce jour, aucune entité n’a commenté ce fait », a ajouté le responsable. Dans ce sens, le document de clôture a été présenté devant la séance ordinaire de la Commission Districtale de Coordination et de Suivi des Garanties des processus électoraux. Il y était également mentionné que dans les archives du Bureau du Médiateur Il y a 18 plaintes pour menaces contre des candidats ou des membres de campagnes pour le Conseil et les conseils administratifs locaux. (JAL) à Bogota.
Il convient de mentionner à cet égard que le greffier Alexander Vega a déclaré dans une interview à El Espectador que Il n’y a aucun risque de fraude lors des élections du 29 octobre et ce jour d’élection sera protégé en termes de cybersécurité grâce à la création de son propre centre de protection des portails de cette entité. À son tour, il a réaffirmé que le plan de garanties électorales est actuellement en cours et que les plaintes déposées par différents partis politiques concernant des irrégularités lors des élections législatives de 2022 étaient dues à un « faux récit » démenti devant les plateformes électorales.