Álex Saab fait appel de la décision rejetant son immunité diplomatique

L’équipe de défense du diplomate vénézuélien Álex Saab, qui est détenu dans une prison américaine en violation flagrante de la Convention de Vienne de 1964 qui régit les relations diplomatiques entre les nations rattachées aux Nations Unies, a fait appel ce mercredi de la décision d’un juge fédéral à Miami, en Floride. , États-Unis, Robert Scola, qui souligne que le fonctionnaire d’origine colombienne ne bénéficie pas de l’immunité accordée par l’État vénézuélien, base du développement du processus d’accusation contre lui auquel il est confronté dans le pays nord-américain.

L’appel répudie avec arguments le document de 15 pages dans lequel le juge assure que Saab n’a pas pu prouver que le droit international reconnaît des « immunités » pour les accusations portées contre lui, le juge assure également que si une telle immunité existe, « le consentement serait requis » de l’État dans lequel il transitait », en référence à la détention arbitraire subie par l’envoyé spécial du Venezuela pour l’Iran lorsqu’il a atterri au Cap-Vert, en Afrique du Nord, pour faire le plein de l’avion qui le transportait pour remplir la mission humanitaire de chercher nourriture pour le pays sud-américain, ceci au beau milieu du blocus criminel imposé par Washington à Caracas.

Après l’arrestation de Saab sur le territoire capverdien, décrite comme un enlèvement par le Venezuela et d’autres pays africains qui ont exigé la libération du diplomate, il a été transféré aux États-Unis en octobre 2021, dans le cadre d’un prétendu processus d’extradition également horrible, puisqu’à au moment d’être retenu, il n’y avait pas de traité de cette nature entre Washington et Praia.

Autre irrégularité, au moment de son arrestation par la police capverdienne, aucun mandat d’arrêt n’avait été émis contre le diplomate.