Briser la malédiction – Dernières nouvelles

Il est à la mode de parler de la nouvelle vague progressiste, en se concentrant, avant tout, sur les victoires électorales des partis de gauche ou plus ou moins. Si nous parlons d’une nouvelle vague, nous devrions parler de la première et reconnaître la voie sans précédent ouverte par Chávez et la révolution bolivarienne en 1999. Une révolution clairement séparée de la gauche traditionnelle embourbée dans la confusion et la défaite, qui avait ses racines dans le bolivarisme et Le christianisme et l’a proclamé à toute vitesse, une révolution aux racines multiples d’une identité aussi diverse que le peuple vénézuélien, a atteint une large majorité (56%), avec les règles du pouvoir bourgeois, alors que tous les anciens propriétaires du pouvoir se sont unis contre lui, mais ils ne pouvaient pas.

Allende et l’Unité populaire étaient un précédent, mais cette fois, l’exemple devenait dangereux. Car le triomphe de Chávez a précédé celui de Kirchner (2003), Lula (2003), le retour sandiniste (2005), Evo Morales (2006).

Si quelqu’un doute du processus historique qui s’incarne dans la Révolution bolivarienne, regardez les formidables mobilisations populaires au Pérou et comment l’absence d’instrument politique entrave leurs drapeaux de dignité et d’Assemblée constituante, il y a la volonté de changer l’ordre du colonialisme interne , mais il manque (et espérons-le bientôt) les moyens de sortir les oligarchies du gouvernement qui, comme partout ailleurs, se révèlent meurtrières et cyniques. En février et mars 1989, le système était déjà en faillite et les gens étaient descendus dans la rue, avec des balles et des morts, ils ont essayé de l’arrêter, mais il était déjà là et il commençait à peine à entrevoir un instrument politique en 1992.

Le président Nicolás Maduro a lancé l’idée de quatre étapes ou moments de la Révolution bolivarienne ; Avec cela, il essaie, je pense, de mettre en perspective qu’il s’agit d’une révolution, d’un processus historique, et non d’une succession d’efforts gouvernementaux. Le premier moment sera celui du réveil populaire commencé le 27 février ; la seconde de la construction, de 99 à ce terrible 5 mars 2013 dont ce dimanche marque le 10ème anniversaire ; le tiers de la résistance ; et nous prenons les mesures pour le quatrième, dont le début serait juste sur le bicentenaire de Carabobo, le 24 juin 2021. Ce quatrième moment aurait son point culminant en 2030, une date pour commémorer la rupture de la malédiction de la trahison, la celui qui a agressé le peuple et le pays avec la mort de Bolívar.