C’est la Ligue des Résurrections (Opinion)

04 avril 2021 – 09h45



Pour:

César Polanía – Rédacteur Hobby

Aux temps des jours saints, une bonne portée d’équipes colombiennes allume des bougies au Seigneur à la recherche d’un miracle dans un tournoi effréné, où, date après date, certains sont crucifiés et d’autres sont ressuscités.

Le calvaire s’allonge chaque jour et recueille les péchés commis. Que les «  démons  » le disent, que malgré avoir sculpté les étoiles des deux tournois précédents, dans celui-ci, ils recherchent une lumière providentielle pour rester dans un paradis où seulement huit correspondent, puis remporter le championnat trois fois.

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C’est la «croix» qu’un certain Jean a dû porter cette fois, qui a cessé d’être «tel» et fait maintenant des promesses divines, demandant qu’il ne soit pas crucifié. Ne l’abandonnez pas pour mort. Qu’il montera au ciel, mais vivant. Il a un allié céleste dans cette tâche. Un Seigneur des Miracles qui de Buga lui a donné une couverture de bénédictions qu’il sait payer avec 69 kilomètres de marche, dans lesquels il rassemble des «paroissiens». Ce dimanche, il fait face à une nouvelle station appelée Equidad.

Ou que les «producteurs de sucre» le disent, qui après avoir prêché un bon football qui a même captivé les mécréants au début de la Ligue, ont déçu jusqu’à ce qu’ils atteignent l’épreuve. Épreuve dans laquelle ils semblent maintenant recevoir une main divine en battant Equidad en Techo 5-2. Un résultat aux teintes miraculeuses en plein Jeudi Saint. Parce que le prophète de cette œuvre a été blasphémé. Le temple d’où il promulgue son credo a été profané. Ils l’ont lapidé. Mais Arias est toujours debout, ses blessures aux épaules et un Ponce Pilate derrière des «barristas» demandant sa tête.

Un sage Gamero a également parcouru un chemin tortueux de plusieurs stations, qui savait, auparavant, se construire des exploits avec une Tolima qui a de plus en plus de fidèles. Et maintenant, ce prédicateur, d’un groupe bleu appelé Millionaires, a rassemblé onze jeunes apôtres qui ont foi en lui et ont l’intention de le remettre dans le royaume des champions.

Une Amarante battue «qui ne se flétrit pas», comme le dit l’étymologie de son nom, entend aussi atteindre ces cieux, celui des élus. Hier, j’avais un pied en dehors du royaume des Char. Ahora lo ven como el redentor, soportado por una ‘biblia’ del fútbol llamada ‘Teo’, que no es propiamente un ‘dios’, y un Viera que evita goles y marca otros pegándole a la pelota como si —él sí— fuera un ‘Dieu’.

Un «  Bolillo  » en convalescence après avoir été attrapé par l’un des «  dix fléaux  » modernes que le monde entier connaissait sous le nom de covid, tente depuis la vallée d’Aburrá de mettre au combat une armée rouge qu’ils surnomment le «  Puissant  », mais aujourd’hui, il fait naufrage avec ses soldats dans les eaux les plus dangereuses de la Ligue.

Le Santa Fe que les «cardinaux» ont toujours eu apparaît comme un vœu de salut pour une équipe qui veut à nouveau communier avec la finale. Et d’en haut, il semble y avoir un empereur pourpier qui sait déjà ce que c’est que de régner et souhaite s’asseoir sur le trône sans couronne d’épines. Ils l’appellent «Guima».

Aujourd’hui, c’est le dimanche de Pâques. Certaines équipes commenceront à ressentir ce soulagement. D’autres continueront d’être immergés dans cette «Via Crucis» d’une Ligue qui aura bientôt le dernier jour.