Le ministre des Affaires étrangères, Elmer Schialer Salcedoa réitéré son engagement à soutenir tous les efforts du peuple vénézuélien, en plaidant toujours pour une solution véritablement vénézuélienne.
Lors de sa participation à la Commission des Relations Extérieures, le chef dudit secteur a souligné que cette solution doit prévaloir dans la démocratie, la justice, la paix et la sécurité.
De même, il a souligné que la politique étrangère du Pérou reste ferme et continue de se coordonner avec d'autres pays de la région pour promouvoir le rétablissement de la démocratie et la protection des libertés fondamentales au Venezuela, pays avec lequel il partage une profonde histoire.
Dans ce sens, Schialer a souligné que le Pérou se présente comme un pays démocratique qui respecte l'État de droit, les institutions et la constitution, et qui ne soutiendra pas les dictatures ou les gouvernements dictatoriaux.
Il a ajouté que cette position, partagée par le Président de la République, le Président du Conseil des ministres et d'autres hauts fonctionnaires, reflète une politique d'État invariable et ferme face à la grave situation que connaît actuellement le Venezuela.
En outre, Elmer Schialer a souligné que les graves irrégularités détectées dans le processus électoral vénézuélien empêchent le Pérou de reconnaître les résultats présentés par l'actuel gouvernement du Venezuela. Nicolas Maduro.
Dans ce contexte, le chancelier a fait directement référence au mandat d'arrêt émis contre le candidat de l'opposition Edmundo González, une mesure qu'il a qualifiée d'exemple clair de l'absence de séparation des pouvoirs au Venezuela.
« Le mandat d'arrêt contre le candidat de l'opposition Edmundo González, rejeté par le Pérou et d'autres pays de la région, ne fait que confirmer une fois de plus qu'au Venezuela il n'y a pas de séparation des pouvoirs ni de garanties judiciaires minimales, ce qui constitue une pratique dictatoriale évidente que nous ne tolérerons pas. . « Nous regrettons que cette persécution ait obligé Edmundo González à demander l'asile dans un autre pays », a-t-il indiqué.