Comment se passe la nomination des ministres du STF ?

La Cour suprême fédérale est connue comme le « gardien de la Constitution » et, pour exercer cette fonction, elle compte 11 ministres. Mais comment ces ministres sont-ils choisis ? Dans ce contenu, Politisez ! vous explique comment le processus de nomination de ministres au STF!

Premièrement, combien de temps un ministre STF peut-il rester en fonction ?

Le poste de ministre de la STF est durée de vie. Cela signifie que chaque ministre a le droit de pourvoir le poste vacant jusqu’à la retraite, qui peut commencer à 65 ans et doit avoir lieu jusqu’à 75 ans.

À l’époque, Marco Aurélio Mello, par exemple, était le doyen de la Cour suprême (appelé doyen), avec 31 ans de service. Le ministre de l’époque a pris sa retraite en juillet 2021. Pour le remplacer, le président Jair Bolsonaro a nommé André Mendonça, jusqu’à présent procureur général de l’Union.

Rappelons que les ministres du STF peuvent également quitter leurs fonctions à la suite d’une demande de destitution, qui doit être transmise au Sénat.

Pour comprendre le fonctionnement d’un processus de destitution, cliquez ici !

Alors, comment sont choisis les ministres du STF ?

Le choix du ministre de la Cour suprême fédérale s’effectue dans le cadre d’un processus impliquant les pouvoirs exécutif et législatif. Vérifions le pas à pas ?

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1. Indication du Président

En cas de retraite ou alors décès d’un des ministres du STF, les procédures de nomination d’un successeur au poste commencent, sans délais stipulés. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une détermination légale, le Brésil suit le rituel de la justice aux États-Unis, dans lequel le nouveau nom vient d’une indication de la Président.

La Constitution fédérale dit que les ministres du STF doivent être Brésiliens natifs, plus de 35 ans et moins de 75 ans. doit aussi avoir connaissances juridiques remarquables et réputation sans tache. Il est à noter que les ministres doivent être d’origine brésilienne car le président du tribunal est dans l’ordre de succession du président de la république.

Comme ce sont les seules exigences, le ministre n’a pas nécessairement besoin d’être un juge ou un avocat. Théoriquement, il n’a même pas besoin d’avoir une formation universitaire en droit – bien qu’il y ait eu peu de cas de candidats qui n’étaient pas dans le domaine : un exemple est le médecin Cândido Barata Ribeiro, dont la nomination a été interdite par le Sénat en 1894, après avoir ministre depuis dix mois.

Et après la nomination du Président… que se passe-t-il ?

2. Approbation du Sénat

La nomination du président n’est pas souveraine ! Cela signifie que le candidat doit être approuvé à la majorité absolue du Sénat fédéral. Ce n’est qu’après cette étape que le Président pourra nommer le Ministre et il assumera ses fonctions auprès du STF, dans un acte solennel d’investiture à la charge de Ministre.

Avant le choix du président pour se rendre en séance plénière au Sénat, il appartient à la Commission Constitution et Justice – CCJ du Sénat fédéral analyser si le candidat a des connaissances juridiques remarquables, faire l’appel sabbat. Dans ce document, le candidat est interrogé sur un large éventail de questions – politiques, juridiques et personnelles. En 2015, par exemple, le samedi Edson Fachin, qui a duré plus de 12 heures, a abordé, entre autres, la réduction de l’âge légal, la loi d’amnistie, le mariage homosexuel et l’avortement.

Après l’audition, la commission émet un avis, qui est soumis au plénier du Sénat, où tous les sénateurs décident si la nomination du président peut effectivement avoir lieu. Le candidat au poste de ministre doit être agréé par le majorité absolu de la Chambre – au moins 41 sénateurs.

Dans toute l’histoire du STF, il y a eu plus de 300 ministres et seulement cinq refus le samedi. La dernière remonte à plus d’un siècle, en 1894, avec le Barata Ribeiro (À ce moment-là, l’audition pourrait avoir lieu avant ou après le rendez-vous).

3. Enfin, le rendez-vous !

Une fois le nouveau ministre approuvé, le président signe un décret de nomination, habituellement publié dans le Diário Oficial da União le lendemain du scrutin. Quelques jours plus tard, le cérémonie d’inauguration, dans laquelle le membre nouvellement intégré de la Cour suprême signe un mandat et le livret de propriété, en présence des représentants des trois pouvoirs, amis et famille.

Après la cérémonie, il commence son travail au plus haut niveau de la justice brésilienne, héritant peut-être des milliers de cas de son prédécesseur.

Comme vous pouvez le constater, le modèle brésilien de nomination et de nomination des ministres de la Cour suprême respecte la séparation des pouvoirs. Voir : le futur ministre, qui appartiendra au Pouvoir Judiciaire, doit être proposé et nommé par le Président de la République, chef du Pouvoir Exécutif, et doit également être approuvé par le Sénat Fédéral, organe du Pouvoir Législatif.

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Publié le 7 février 2017. Mis à jour le 12 juillet 2021.