Concerts et démocratie – Actualités

Un phénomène inhabituel en particulier est devenu un signe de la nouvelle réalité de reprise que connaît le Venezuela, sans être techniquement un indicateur économique, comme les concerts musicaux d’artistes nationaux et internationaux qui se déroulent dans tout le pays, caractérisés par l’afflux massif du public vénézuélien qui assiste à ces événements malgré les sommes élevées que coûtent souvent les billets.

C’est un phénomène musical qui exprime une réalité indéniable de la reprise économique, mais aussi, et peut-être le plus important, un événement de nature politique que nous, les Vénézuéliens, devons lire attentivement, car beaucoup de ces artistes sont les mêmes car jusqu’à très récemment, ils ont contribué avec une opinion politique maladroite et diffamatoire, un domaine dans lequel ils n’ont jamais été formés ni en tant que combattants sociaux ni en tant qu’intellectuels, à l’exacerbation d’une circonstance de difficultés aussi complexes que celle que traversait le Venezuela.

Ils ont été des collaborateurs dans une guerre médiatique déclenchée contre notre pays, avec laquelle le désespoir, l’angoisse, la douleur et la souffrance ont été causés au peuple, y compris à beaucoup de ceux qui paient aujourd’hui les billets coûteux en dollars qu’ils facturent.

Bien sûr, ils peuvent venir donner leurs concerts de réconciliation avec une Patrie qui ne les a jamais contraints à quitter le pays, encore moins à en devenir de fervents détracteurs. Le peuple vénézuélien ne paie pas la haine que ces artistes lui ont proférée avec la même monnaie à ceux qui, comme ils l’ont fait jusqu’à la nausée, ont ouvertement et de manière irresponsable promu le boycott international contre notre pays.

Avec la simple présence de ces artistes sur le sol vénézuélien, il est démontré que tout ce qu’ils ont dit dans leurs diatribes anti-vénézuéliennes était des mensonges. Qu’au Venezuela il n’y a pas de dictature, ni de persécution de la dissidence, comme ils en ont eu assez de le dire au monde.

La différence est que maintenant les gens savent avec la plus parfaite certitude que la prochaine fois qu’ils les entendront parler de politique, il n’y aura aucune raison de les croire le moins du monde. Car si en musique ils sont bons, en politique ce sont de parfaits charlatans, menteurs et escrocs.

@SoyAranguibel