Décès de l’ancien président argentin Carlos Menem

L’ancien président argentin Carlos Menem (1989-1999) est décédé ce dimanche à l’âge de 90 ans, selon des sources du sanatorium Los Arcos de la ville de Buenos Aires, où il était hospitalisé depuis le 15 décembre, ont confirmé à l’EFE.

Menem avait été transféré dans cet hôpital au début pour y subir un contrôle médical de la prostate et où on lui avait diagnostiqué une infection urinaire qui compliquait ses problèmes cardiaques.

La veille de Noël, il a été induit dans le coma après avoir souffert d’insuffisance rénale au milieu de sa santé délicate, bien que le 8 janvier, Zulema Yoma, l’ex-épouse de Menem et la mère de sa fille Zulemita, qui sont toutes les deux actuellement les plus proches de lui, a dit à Efe que l’ex-président était déjà sorti du coma et se sentait mieux, pire le 19 janvier, il s’est de nouveau aggravé.

L’ancien chef d’État et également sénateur a été interné à deux autres reprises en 2020, bien que plus tard, il soit retourné participer virtuellement à diverses sessions du Sénat, une méthodologie établie lors de la pandémie de coronavirus.

Quelques minutes après son entrée en 2021, Zulemita avait tweeté un message avec la phrase: « Nous gagnons 2020 », accompagné d’une photo montrant ses mains entrelacées avec celles de son père.

Quelques jours plus tôt, la fille du sénateur regrettait qu ‘«un grand défenseur de la vie» ne puisse pas participer au débat sur la loi sur l’avortement, que le Sénat a finalement approuvée le 30 décembre.

Avocat de profession, Menem a été président pendant deux mandats consécutifs, de 1989 à 1999, après avoir été gouverneur de La Rioja, sa province natale, entre 1973 et 1976 – année au cours de laquelle il a été arrêté après le coup d’État qui a conduit à la dernière dictature (1976-1983) – et de nouveau de 1983 jusqu’à ce qu’il entame sa campagne présidentielle pour les élections de 1989, qu’il finit par remporter.

Son mandat à la tête de l’Etat a été marqué par la transformation de l’économie, avec une grande ouverture commerciale et un intense processus de privatisation des entreprises publiques, mais aussi par des accusations de corruption, auxquelles il a dû faire face au tribunal ces dernières années, au fil du temps. qu’il a été sénateur, poste qu’il occupait depuis 2005. EFE