Des milliers de personnes défilent à Paris contre les restrictions liées au covid-19

Des milliers de personnes se sont mobilisées ce samedi à Paris, en France, pour rejeter les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement national pour arrêter la propagation du Covid-19.

Les utilisateurs du réseau social Twitter ont, pour leur part, dénoncé la police pour avoir brisé des vitres dans des véhicules qui se trouvaient dans la rue.

De même, la police française a tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris samedi, peu après l’arrivée dans la capitale d’un convoi de manifestants critiquant les mesures de santé publique liées au covid-19, rapporte The Globe and Mail.

Jusqu’à présent, la police a signalé que 14 personnes ont été arrêtées. Auparavant, 500 véhicules tentant d’entrer dans Paris avaient été stoppés, malgré l’interdiction gouvernementale de manifester dans la capitale française.

De même, 37 personnes ont été verbalisées pour « participation à une manifestation non autorisée », rapporte l’AFP.

Pendant ce temps, entre 2 000 et 3 000 personnes, dont certains manifestants « gilets jaunes », ont défilé dans une manifestation séparée et autorisée à Paris contre les restrictions liées au covid-19, ainsi que la baisse du niveau de vie au milieu de la montée de l’inflation.

La police maintient déployé plus de sept mille agents de sécurité dans différents points de contrôle.

Un convoi contre les restrictions sanitaires bloque La Haye

Ce samedi, une marche de convois d’opposants aux mesures sanitaires a bloqué le centre de La Haye, dans le sud des Pays-Bas, malgré l’appel des autorités à évacuer les lieux.

Le mouvement, inspiré par la mobilisation des camions qui bloquaient la capitale canadienne, a rassemblé plusieurs centaines de véhicules devant le siège du gouvernement néerlandais, selon une estimation de la télévision publique, citée par l’AFP.

Les manifestants ont commencé à arriver à l’aube dans des camions, des voitures et des tracteurs, voire des caravanes, déterminés à défier le mandat de la police d’évacuer le centre.

Les manifestations devraient se poursuivre « jusqu’à ce qu’un changement fondamental durable soit en place ».

« Pour le moment, nous restons ici et voyons ce qui se passe », a déclaré à l’AFP Rutger van Lier, un homme d’affaires de 46 ans qui a participé à la manifestation.