D’où viennent les lois qui légalisent le vol de terres et les crimes environnementaux ?

São Paulo – Les auteurs des lois qui régularisent le vol de terres (grilagem) et les crimes environnementaux au Brésil, qui entraînent des violences contre les populations paysannes, indigènes et traditionnelles, occupent la moitié des sièges à la Chambre des députés et au Sénat. Ils font partie des hommes politiques les plus riches du pays.

Ils font partie du Centrão, qui soutient tout type de gouvernement, y compris celui de Jair Bolsonaro, et des groupes qui ont mené le coup d’État en 1964, puis contre Dilma Rousseff, en 2016, portant Michel Temer et Bolsonaro à la présidence. Ils votent toujours en bloc, « en passant le bétail ». Ils sont contre l’environnement, les populations rurales, la réforme agraire, une alimentation saine pour tous.

C’est la partie du portrait du banc des ruralistes que l’Observatório dos Ruralistas veut détailler en nuances à la veille des élections de 2022. Dans une série de 30 vidéos, le journaliste Alceu Castilho et ses collaborateurs montreront qui les groupes et les intérêts sont derrière le banc de l’agrobusiness et comment passe le Front parlementaire pour l’agriculture (FPA) avec son tracteur puis avec le bétail.

vol de terrain

La première des 30 vidéos contient des informations générales sur le caucus ruraliste : les principaux fronts, les sources de financement, le pouvoir qu’ils ont au Congrès.

Selon l’Observatoire, tous les soutiens financiers au caucus rural ne sont pas aussi évidents et médiatisés qu’ils devraient l’être. Par conséquent, au cours des prochains mois, des vidéos thématiques seront réalisées sur les factures (telles que l’accaparement des terres et les licences environnementales), toujours en mettant l’accent sur ceux qui profitent de leurs approbations.

L’objectif est de montrer comment ces initiatives viennent du marché, au niveau national et international, et pas seulement d’agriculteurs arriérés, qui n’auraient toujours pas compris les notions de « durabilité ». C’est le marché qui soutient les projets de loi à la Chambre et au Sénat.

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