Expulsé 18 députés dissidents du parti du président du Honduras

Le Parti de la liberté et de la refondation (Libre, gauche), dirigé par le président élu du Honduras, Xiomara Castro, a expulsé ce vendredi 18 de ses députés, pour avoir « contesté » l’autorité du Parti libre, en n’ayant pas assisté au meeting de la veille. convoqué par la coordination générale et ne soutient pas Luis Redondo.

« Par acclamation, nous décidons et approuvons à l’unanimité, de manière extraordinaire, de déclarer l’expulsion définitive des députés dissidents », a déclaré Castro à l’issue d’une réunion d’urgence de son parti, après avoir appris que le Congrès serait présidé par un opposant.

Les députés expulsés sont : Jorge Cálix, Beatriz Valle, Denis Chirinos, Francis Cabrera, Mario Enrique Cálix, Mario Portillo, Samuel Madrid, Ronald Panchame, Ramón Soto, Marco Tinoco et Edgardo Castro.

Ils sont rejoints par Frank Ramón Flores, Sergio Castellano, Germán Altamirano, Yahvé Sabillón, Marco Eliud Girón, Wilmer Cruz et Margarita Dabdoub Sikaffi.

Les députés Melbi Ortíz et Cristian de Jesús Hernández, qui avaient voté en faveur de Cálix, n’ont pas été expulsés de Libre car ils ont finalement retiré leur vote, cite EFE.

Castro a demandé au Tribunal d’éthique révolutionnaire libre de « prendre les mesures appropriées pour compléter le dossier qui soutient » l’expulsion des 18 députés dissidents, tout en appelant à un déménagement à Tegucigalpa, afin de protéger la décision du peuple.

« La veillée commence samedi soir et tôt dimanche 23 janvier pour éviter l’enlèvement du Congrès national et rejeter le fait que le bipartisme dirigé par le dictateur Juan Orlando Hernández (président du Honduras) avec la complicité directe de quelques députés traîtres , élus par le peuple sous notre drapeau », a-t-il souligné.

Castro a vanté la décision des forces armées honduriennes et de la police nationale de « garantir la prise de la promesse de loi » le 27 janvier.