Faits de l’ONU : tout le monde aime l’avocat

L’avocat est un fruit originaire du Mexique, pays qui possède la plus grande production avec 2,4 millions des 8,2 millions de tonnes produites dans le monde, selon Statista. C’est un aliment très populaire, avec un marché mondial évalué à 18 milliards de dollars. Le Mexique représente 30 % des exportations et l’Amérique latine 75 %, selon une étude publiée par la banque néerlandaise Rabobank. Le Venezuela possède une importante production d’avocat et l’État de Yaracuy contribue à hauteur de 73 % au total national. De même, il apparaît comme un produit d’exportation.

Dans le pays, l’avocat est consommé de différentes manières : seul, en salade, en accompagnement de plusieurs plats, et il est un ingrédient fondamental de l’emblématique arepa Reina Pepiada. Il est intéressant de savoir à quel point les Vénézuéliens aiment l’avocat, car à première vue, il semble être un aliment de consommation quotidienne et de grande popularité. Des conflits de voisinage ont même été signalés autour d’un avocatier. Dans Données de l’ONU Nous avons entrepris d’aborder cette photographie de la consommation d’avocat à travers une enquête numérique que nous avons publiée sur notre portail web et nos réseaux sociaux.

Entre le lundi 21 août et le jeudi 24 août, 512 personnes ont participé et les résultats sont les suivants.

Un goût unanime

La première question de notre enquête était : « Aimez-vous l’avocat ? Nous avons obtenu que 97,5% du total des participants ont répondu par l’affirmative, nous pouvons donc dire que le goût de ce fruit tropical est pratiquement unanime.

Nous avons discriminé les données en fonction de la localisation de chaque participant, nous avons donc pu regrouper les résultats selon l’État du Venezuela où résident ceux qui ont répondu à notre enquête. Ainsi, nous avons que dans 15 entités, tous les participants ont exprimé leur goût pour l’avocat. Les données qui arrivent en deuxième position correspondent à Caracas, avec 98 %. Ensuite, il y a de petites variations jusqu’à atteindre un minimum de 87,5% à Barinas.

Assez fréquent

Nous avons également interrogé notre public sur la fréquence de consommation d’avocat. En mangent-ils quotidiennement, une fois par semaine, une fois par mois ou juste de temps en temps ? On peut dire que près de la moitié, soit 45,9 %, déclarent manger de l’avocat au moins une fois par semaine.

Une personne sur cinq (20,3%) répond qu’elle en mange « de temps en temps », 17 % déclarent qu’elle est présente dans son assiette au moins une fois par mois et 15,4 % déclarent en manger tous les jours.

Nos données nous permettent également de voir où se trouvent ces « producteurs d’avocats » qui prétendent être des consommateurs quotidiens de ce fruit.

Nous avons celui des participants de Yaracuy, 50% déclarent manger de l’avocat tous les jours. Viennent ensuite ceux de Falcón et Monagas avec respectivement 38% et 36%. Viennent ensuite La Guaira avec 25 % des consommateurs quotidiens, Trujillo avec 22 % et Aragua avec 20 %.

A toute heure

D’après les résultats de notre enquête numérique, l’avocat n’est pas l’objet d’une époque précise. Nous leur avons demandé avec quel aliment ils le mangeaient habituellement et 42,4 % ont répondu « tous ».

Ensuite, nous avons 35% qui déclarent l’apprécier habituellement au déjeuner, 15,2% qui le préfèrent au petit-déjeuner et 5,5% déclarent en manger davantage au dîner.

Quand nous regardons la répartition de ces données par État, nous découvrons qu’en Amazonie, tout le monde a déclaré en manger « à tous » les repas et qu’en Portuguesa, l’option du déjeuner était unanime. Nous constatons également qu’à Cojedes, les gens mangent davantage au petit-déjeuner ; À Monagas, Carabobo et Trujillo, la majorité en mange à tous les repas ; et à Apure, Sucre, Yaracuy et Zulia, il est imposé à l’heure du déjeuner.

Salades et arepas

Enfin, nous avons demandé à notre public de nous dire comment il aime manger de l’avocat. Les modalités les plus populaires sont : en salade (81,3 %), avec de l’arepa (76,2 %), seule (52 %) et en guasacaca (51 %).

Notre enquête nous montre que l’affaire de l’avocat est une réalité vérifiable. C’est un aliment très apprécié par la majorité des Vénézuéliens et dans de nombreux foyers, il constitue un élément structurel de l’alimentation quotidienne. Compte tenu de cela et des données évoquées au début de cette note, il semble que l’augmentation de la production d’avocats puisse représenter de bonnes affaires tant à l’intérieur du pays qu’à l’exportation.