Flora Ovalles a été contaminée par les arts de la scène

Connaissant la vie de Flora Ovalles, il n’est pas étonnant qu’elle soit la lauréate du V Meeting of Creative Women on Stage, qui débute aujourd’hui, Journée de la femme, dans huit étapes de la capitale, jusqu’au 13 mars.

Fille de parents divorcés, mais amie et attachée à son éducation et à son avenir, Flora a eu une enfance entre des visites au théâtre, au cirque, au cinéma commercial, à la Cinémathèque nationale et aux bibliothèques.

Elle n’était qu’une fille lorsqu’elle a côtoyé le théâtre d’acteurs, les marionnettes, la dramaturgie, les contes, le cirque et le théâtre de rue. C’était au théâtre Luis Peraza, siège du théâtre El Triángulo et du théâtre El Sol, où il a partagé avec ses fondateurs et aussi avec un groupe d’acteurs argentins qui étaient en tournée dans le pays : Carlos Converso et Carlos Martínez,  » avec qui j’ai je suis toujours en contact et ça me remplit de bonheur qu’ils voient ce qu’ils ont laissé planté dans cette Flore qui leur sourit », a-t-il déclaré.

Une confrérie a été créée. Les Argentins sont devenus ses professeurs et la petite Flora a fini par faire partie de l’équipe de production : « ma mère a noué une amitié filiale avec tout ce groupe humain, générant en moi une familiarité avec un métier qui m’a été inoculé et m’a infecté sans que personne ne le veuille », assuré.

C’est ainsi qu’est née Flora Ovalles, qui a poursuivi sa carrière d’actrice, réalisatrice, narratrice, marionnettiste, danseuse, scénariste et arrête de compter, qui fut l’élève de Miguel Torrence, Horacio Peterson, Rómulo Rivas, Humberto Orsini, Carlos Schewareder et Eduardo Di Mauro, pour n’en nommer que quelques-uns.

Sa plume, guidée par l’intuition, écrit sur « les émotions, les droits, l’équité, ainsi que le droit au sourire, au repos, à la tendresse, à la justice, à revendiquer, à dénoncer, à la force intérieure. Enfin, de la vie. Si je veux dire quelque chose, je l’écris.
Avec l’hommage, elle se sent « flattée, honorée des femmes qui éclairent et se nourrissent de la vôtre, qui vous rejoignent et vous reconnaissent dans le seul intérêt de l’affection et de la confiance ; Il m’amuñuña, m’amuñuña et m’amuñuña ».

Il participera en dictant l’atelier, Nous comptons tous, qui sera proposé demain à 9h00 au Théâtre National, suivi de son œuvre, Anima Cuento, le jeudi 10 et de la présentation et du baptême du livre Batalla de Carabobo, stratégie gagnante de sa paternité avec Mariangélica Delgado. De plus, il sera honoré dans l’activité virtuelle, A Story for Flora, qui comportera des présentations sur la plateforme YouTube.