Gilmar Mendes, du STF, supprime la Bolsa Família du plafond des dépenses

São Paulo – La Règle de plafond de dépenses ne peut empêcher le recours au crédit extraordinaire pour permettre le paiement des programmes sociaux. Décision rendue dans la nuit de ce dimanche (18) par le ministre Gilmar Mendes, de la Tribunal fédéral (STF), doit sécuriser Bolsa Família à partir de janvier. Ainsi, il considère que les ressources publiques doivent être utilisées pour garantir les droits prévus par la Constitution.

« Les ressources financières existent pour faire face aux innombrables dépenses découlant des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution », a écrit le ministre.

La décision de Gilmar Mendes permettra au gouvernement Lula de maintenir l’engagement de payer la Bolsa Família de 600 BRL quel que soit le PEC de transition. En d’autres termes, il donne au gouvernement Lula une sécurité juridique pour ne pas dépendre du vote sur la proposition d’amendement à la Constitution (PEC 32).

En pratique, cela renforce les alliés du président élu qui défendent même le retrait de la discussion PEC sur la transition de l’ordre du jour de la Chambre. Un parlementaire a commencé à défendre l’édition d’une mesure provisoire en janvier pour organiser les paiements de la Bolsa Família.

Approuvé en toute simplicité par le Sénat en deux tours de scrutin, le PEC piétine dans l’hémicycle. Le président de la Chambre, Arthur Lira (PP-AL), tenterait de profiter de la procédure pour revendiquer l’investiture aux postes gouvernementaux. Parmi eux, les Ministères de la Santé, des Villes et la direction des entreprises publiques.

protection des droits

Le ministre Gilmar Mendes a répondu à une demande du Sustainability Network. « Je considère qu’il est juridiquement possible que toute dépense supplémentaire de ressources ayant pour objectif de couvrir les dépenses liées au maintien, au cours de l’exercice 2023, du programme Auxílio Brasil (ou de tout programme social qui lui succède (…) puisse être rendu possible par l’ouverture de crédit extraordinaire (…), et il convient de noter que ces dépenses (…) ne sont pas incluses dans la base de calcul et dans les limites établies dans le plafond constitutionnel des dépenses », a déclaré le ministre.

Pour Gilmar Mendes, l’Etat a le devoir de garantir « la protection de l’ensemble des droits qui constituent le minimum existentiel de la population en situation de vulnérabilité sociale ». Selon la dépêche, le rapporteur pour le budget 2023, le sénateur Marcelo Castro (MDB-PI), doit être notifié de la décision de formuler sa pièce.