Gustavo Petro et Andrés Pastrana sont les vedettes d’un difficile croisement de panneaux

Une nouvelle confrontation politique a été menée par l’ancien président Andrés Pastrana et le candidat Gustavo Petro. La situation découle de la visite du sénateur à Indra, la société en charge du logiciel de comptage pour les prochaines élections présidentielles.

En ce sens, Pastrana a vivement critiqué le Bureau du registraire, une entité qu’il a accusée de possible fraude dans le concours électoral.

« Que cache Monsieur le Greffier ? Hier, une nomination entre Gustavo Petro et Indra a fait surface, qu’ils entendent aujourd’hui dissimuler, et un contrat signé avec cette société qui pourrait affecter la pureté du vote et la légitimité démocratique des prochaines élections. La démocratie exige une réponse », a-t-il déclaré.

Face à ces interrogations, Gustavo Petro a qualifié l’ancien président d’« héritier d’une fraude » pour accéder au mandat en 1998.

« Il a été créé grâce au fait qu’il y a eu une fraude en Colombie qui a également déterminé ma vie. Mais comment se fait-il que je ne puisse pas parler à Indra ? Alors, est-ce que la loi qui ordonne l’audit des logiciels passe par la ceinture ? Ils ne veulent pas que nous auditions ? avec ceux qui fabriquent les logiciels ?

Cependant, la confrontation entre les deux dirigeants politiques ne s’est pas arrêtée là. Andrés Pastrana a de nouveau attaqué le leader de Human Colombiaqu’il a lié au célèbre trafiquant de drogue, Pablo Escobar.

« Petro: Je l’ai fait malgré le fait que son patron Pablo Escobar m’ait kidnappé puis ses amis du trafic de drogue m’ont volé les élections et j’ai dû me réélire », a écrit l’ancien président sur son compte Twitter officiel.

Il est important de mentionner que Ce n’est pas la première fois que Pastrana fait référence négativement à Gustavo Petro, compte tenu du fait que les deux se trouvent sur des rives totalement différentes en politique. Récemment, l’ancien président a interrogé Juan Manuel Santos, Ernesto Samper, César Gaviria et le sénateur de Human Colombia.

Ladite intervention a été réalisée dans le cadre de la convention du Parti conservateur pour apporter son soutien à la candidature de David Barguil et dans celle-ci, il n’a pas ménagé ses qualités pour désigner ces personnalités publiques, puisqu’il leur a reproché d’avoir stoppé la lutte contre le trafic de drogue. dans le pays. .

« Avec de fausses ressources argumentatives, ils célèbrent ce qu’ils appellent l’échec d’une guerre contre la drogue, pour justifier des politiques qui légalisent de facto la production et le trafic de drogue en Colombie », a souligné Pastrana.

A son tour, il a ajouté que Gustavo Petro et les trois anciens présidents sont les « quatre cavaliers de l’Apocalypse » qui parcourent les quelques pays où la gauche applaudit leur discours ».

« Le trafic de drogue est à l’origine des grands maux dont nous souffrons. Dans la Colombie d’aujourd’hui, nous devons nous convaincre que notre dilemme n’est pas la démocratie ou le totalitarisme. C’est de la démocratie ou du narco-totalitarisme », affirmait Pastrana à l’époque.