Hugo Ospina, leader des chauffeurs de taxi, lance un avertissement au gouvernement sur les « applications » de mobilité

L’éventuelle interdiction de la fourniture de services de transport par le biais d’applications numériques Cela a suscité une grande inquiétude chez les Colombiens qui utilisent ces médias pour le travail, ainsi que chez les utilisateurs qui apprécient ces plateformes.

La nouvelle a été connue après la diffusion du projet d’initiative qui serait bientôt déposé par la Surintendance des transports au Congrès de la République. « Le projet de loi mettrait fin au fonctionnement des plateformes de mobilité en Colombie, laissant plus de 100 000 personnes SANS SOURCE DE REVENU », a-t-il averti. José Daniel Lopezdirecteur exécutif de l’Alliance des entreprises d’applications et d’innovation de Colombie (Alianza In).

Les chauffeurs de ces services à Bogotá ont organisé une manifestation contre la proposition du SuperTransporte, qui a généré un fort impact sur la mobilité dans la capitale dans la nuit de lundi dernier.

Bien que l’initiative n’ait pas encore été présentée au Congrès et soit toujours en discussion, la question a suscité l’intérêt du syndicat des taxis. Hugo Ospinal’un de ses dirigeants les plus reconnus, a lancé un avertissement fort au gouvernement national.

« On va tout donner pour tout et si ce gouvernement ou quelqu’un vient dire qu’il va approuver de vieux véhicules privés pour assurer le service, on va se mobiliser dans tout le pays pour reprendre les aéroports. Nous allons jeter les voitures sur les rails et les emmener dans les chantiers parce que nous sommes déjà au bord de la faillite », a-t-il déclaré au journal télévisé El Debate. Nouvelles du RCR.

Santiago Ángel, directeur numérique de ce journal télévisé, lui a rappelé l’importance du service fourni par les aéroports dans tout le pays, pour lequel il lui a demandé si le syndicat était vraiment disposé à empêcher les Colombiens et les visiteurs d’accéder aux aérogares.

« Les taxis interrompent également un service de base essentiel. Pourquoi ne voyez-vous pas qu’il y a beaucoup de chauffeurs de taxi dans le pays qui se sont suicidés au cours des deux dernières années ? Ils sont 10 parce qu’ils ont perdu leur maison et perdu leur taxi puisque personne ici ne veut contrôler les transports informels, pourquoi ne regardent-ils pas ce qui se passe chez nous à la campagne ?

En ce sens, le chef des chauffeurs de taxi a indiqué que, conformément à l’article 365 de la Constitution colombienne, s’il est décidé que les plates-formes continuent à fonctionner, l’Etat devra les indemniser financièrement.

« Les services publics sont assurés par l’Etat et si l’Etat, à travers une chambre ou deux, souhaite changer les règles du jeu (…) ils doivent indemniser tous les acteurs qui, dans le développement d’une activité licite (.. .) Ensuite qu’ils nous rémunèrent et que des particuliers continuent à fournir le service », a-t-il conclu.

Face à ces avertissements, le président Gustavo Pétro Il a répondu avec force à Hugo Ospina. A travers ses réseaux sociaux, le président a déclaré que Ces types de messages cherchent à déclencher une confrontation entre chauffeurs de taxi et chauffeurs de plateformes numériques.

« Ils cherchent à dresser certains travailleurs contre d’autres travailleurs, afin que le chaos ne permette pas un climat pacifique pour les réformes sociales. Tant les personnes qui travaillent sur les quais que les chauffeurs de taxi sont des personnes surexploitées », a déclaré le chef de l’Etat.