Humberto Costa dit que le rapport CPI de Covid sera approuvé et accepté par le PGR

São Paulo – Le rapport final de l’IPC de Covid sera voté ce mardi (26) et devrait non seulement être approuvé, mais également accepté par le bureau du procureur général (PGR) en relation avec d’éventuels crimes commis par le président Jair Bolsonaro. L’évaluation est faite par le sénateur Humberto Costa (PT-PE), membre de la commission.

Selon le membre du Congrès, le rapport a un « perfectionnisme juridique » et présente de solides dénonciations contre Bolsonaro et les membres de son gouvernement. Le document propose l’inculpation du directeur général pour neuf crimes commis pendant la pandémie.

« Mardi, nous pourrons nous entendre dans le groupe qui hégémonise la conduite du CPI. Le rapport présenté par le sénateur Renan Calheiros a été très bien accueilli par les membres de la commission, car c’est un rapport très dur, dense et bien fondé », a-t-il déclaré, dans une interview avec Talita Gali et Cosmo Silva, à Magazine Brésil TVT, donne TVT.

Il affirme également que certaines lacunes ont été comblées au cours de la semaine dernière et que de nouveaux noms peuvent rejoindre cette liste de défendeurs, y compris des entreprises, et que d’autres peuvent être supprimés. « Je n’ai aucun doute que mardi nous approuverons ce rapport. Mercredi (27), nous voulons porter le document au président de la Chambre et au PGR », a-t-il déclaré.

Prochaines étapes et analyse

La séance de demain sera également réservée à la lecture des votes séparés présentés au comité. En fin de matinée de vendredi (22), les propositions alternatives de Marcos Rogério (DEM-RO) et Alessandro Vieira (Cidadania-SE) avaient déjà été déposées.

Si le rapport CPI de Covid est approuvé, le procureur général de la République, Augusto Aras, devrait poursuivre les accusations. « Nous espérons qu’il remplit son devoir, qu’il honore une carrière réussie dans le ministère public. Alors, je ne pense pas qu’il va ignorer la gravité des crimes imputés au Président de la République. Il assumera sa responsabilité et mettra en place des processus pour évaluer chacun des crimes commis par le président », estime le sénateur.

Humberto a également déclaré que la commission avait joué un rôle important, catalysant le mécontentement de millions de Brésiliens. « Le CPI a montré au peuple brésilien qui est vraiment responsable de cette tragédie sanitaire, économique, politique et sociale : le président de la République », a-t-il déclaré.

«Nous avons réussi à prouver que le gouvernement a adopté une stratégie de lutte contre le covid-19 qui était criminelle, un crime, par le biais de l’immunité collective, en augmentant la transmission de la maladie. Tous les autres crimes sont causés par cette conception. Le rapport pointe non seulement la pratique du crime d’épidémies entraînant la mort, qui pourrait lui donner 15 à 30 ans de prison, ainsi que d’autres crimes qui résultent de cette stratégie meurtrière », a ajouté Humberto Costa.