Ils dénoncent des actes de répression dans le Norte de Santander, en Colombie

Un nouvel acte de répression perpétré samedi par les troupes militaires colombiennes a fait un bilan préliminaire d’un mort et d’au moins 20 blessés dans le département du Norte de Santander.

Selon l’armée colombienne, les incidents se sont produits samedi dernier lorsque des dizaines de personnes ont tenté de pénétrer de force dans la base militaire de La Esperanza, située dans la ville d’El Tarra, Norte de Santander.

On a appris que les blessés à la suite de la répression militaire avaient été transférés à l’hôpital d’Ocaña pour y être soignés.

Face aux actes de répression et de violence, des militants et défenseurs des droits humains ont demandé la présence d’organisations humanitaires pour faire face à la situation de violence dans la ville.

De son côté, le Bureau du Médiateur a confirmé le décès d’une personne et le nombre de blessés et s’est dit préoccupé par les actes de répression et de violence.

De l’entité, ils ont demandé aux autorités locales de faire avancer les enquêtes sur l’action militaire.

Les civils de la zone ont dénoncé la répression par les troupes militaires et l’utilisation d’engins explosifs contre la population civile.

Selon le maire local, la situation est très complexe et il a indiqué que des dizaines de migrants vénézuéliens seraient impliqués dans les événements.

Selon les informations de l’armée, dans ces événements violents, il y aurait eu des éléments d’un groupe criminel qui maintiennent des opérations criminelles dans la région.

L’institution a assuré qu’elle n’a pas utilisé d’armes meurtrières contre la population en essayant de contrôler la situation et de revenir à la normale à la base militaire d’El Tarra.