Le gouvernement du Venezuela enquêtera sur les informations diffusées par certains porte-parole politiques de droite et les médias ce mercredi dans lesquelles ils assurent qu’un plan aurait été orchestré depuis le sol vénézuélien pour déstabiliser le processus de paix en cours en Colombie.
Depuis mardi soir, une déclaration du bureau du procureur colombien basée sur « trois sources d’information » concernant une attaque présumée de certains commandants de l’Armée de libération nationale (ELN), qui se seraient rencontrés au Venezuela, dans le but d’assassiner le procureur général, Francisco Barbosa.
À partir de ce moment, les médias colombiens et les porte-parole politiques de droite des deux pays ont commencé à reprocher au gouvernement national d’autoriser ce type d’action.
« Compte tenu de la série de rumeurs, qui se répandent en Colombie avec des intentions douteuses, et qui tentent de construire une matrice d’opinion sur l’utilisation de notre territoire dans le but de générer de l’instabilité et des actions terroristes, une enquête exhaustive et transparente a été ordonnée qui établir la vérité. », a été la réponse du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
En ce sens, le texte assure que le gouvernement vénézuélien a rejeté toute tentative d’entraver la sortie pacifique qui pourrait mettre fin à des décennies de conflit armé dans le pays voisin et qui a laissé de nombreuses familles en deuil.
En outre, le Venezuela a réaffirmé son engagement à continuer à contribuer et à contribuer au processus de paix total dans ce pays, c’est pourquoi il a exhorté la Colombie et les autres pays et organisations qui garantissent le processus de paix à continuer de soutenir les engagements pris.
« Et détruisez toute tentative de sabotage, ainsi que rejetez toute intention suggérant la possibilité que notre territoire soit utilisé pour ces plans improbables », ajoute le texte.