Juan Daniel Oviedo sera candidat à la mairie de Bogotá : « allons-y avec tout »

Juan Daniel Oviedoancien directeur du Service administratif national de la statistique (DANE), a confirmé son aspiration à la mairie de Bogotá dans une émission de Nouvelles du RCRoù il a son propre segment dans lequel il explique le comportement économique de la Colombie.

Dans ses déclarations, il a affirmé qu’il cesserait de faire « Les comptes d’Oviedo » dans le programme d’information pour commencer ce processus avec lequel il cherche à devenir président de la capitale. « Nous allons le 7 février à 7h00 pour commencer notre acte de notre première signature dans le processus de collecte par l’important mouvement de citoyens ‘Con Toda por Bogotá Oviedo Mayor’, qui sera celui qui nous soutiendra sur le plate-forme pour les élections », a-t-il déclaré.

Dans une publication sur son compte Twitter, l’ancien directeur de DANE a précisé que la collecte des signatures commencera ce mardi à la tour de l’horlogesitué dans le parc national, au centre de Bogotá.

Êtes-vous le candidat d’Uribe aux prochaines élections ? Était la question posée à Oviedo dans Noticias RCN, à laquelle l’ancien fonctionnaire a répondu qu’il se battrait pour le peuple et les problèmes de la société de Bogotá s’il devenait maire.

« Les vrais patrons de ce processus sont les habitants de Bogotá. L’idéologisation de l’administration des villes est une constante de ces dernières années. Les problèmes de Bogota n’ont aucune couleur politique », a-t-il déclaré.

« Les dames qui vivent à Usme et qui mettent deux heures et demie pour se rendre au travail ne pensent pas à l’idéologie politique ou les personnes qui ont besoin d’une solution en termes de sécurité ou de sortie de la pauvreté doivent comprendre qu’au-delà de la gauche ou à droite, nous devons résoudre les problèmes de la ville », a déclaré Oviedo.

Enfin, l’économiste a également évoqué la controverse selon laquelle la construction du Métro de Bogotá. Dans sa conception, l’institutionnalité du contrat doit être respectée, c’est-à-dire qu’il considère que les travaux d’infrastructure doivent se poursuivre à un niveau élevé.

« Je pense plus qu’en haut ou en bas, en respectant le cadre institutionnel. Nous avons un travail en cours. Il est important de rappeler aux citoyens que la première ligne du métro n’est pas la seule solution de transport. Nous avons besoin d’autres outils. Il faut rappeler au président le coût d’opportunité de ces ressources », a-t-il conclu devant ce moyen de communication.