La Cour suspend le décret de Petro sur la réglementation des services publics

La première section du Conseil d’Etat a temporairement suspendu Décret 227 émis par le président Gustavo Petro le 16 février 2023. Ce décret visait à conférer au président des fonctions de réglementation en matière de services résidentiels publics dans le pays.

Ces mesures du Conseil d’État s’appuient sur la arguments présentés le 2 mars, où la suspension du décret a été ordonnée en raison d’éventuelles irrégularités dans sa publication.

La première section du Conseil d’État a conclu que le président Petro n’a pas respecté son obligation de faire connaître le règlement 15 jours à l’avance, tel qu’établi dans la procédure, qui a violé le droit des citoyens et d’autres groupes intéressés de présenter leurs opinions, suggestions ou propositions concernant le décret.

Comme l’a rapporté EL TIEMPO, l’accès a été fait à une décision provisoire de 116 pages rendue par le tribunal de grande instance. Dans ladite décision, il est rappelé que, par analyser le contenu du décret, Il est conclu que cela implique à nouveau d’assumer « les fonctions déléguées aux commissions de régulation », ce qui implique l’émission de normes dans un cadre réglementaire.

En réponse à ces accusations, le Gouvernement a fait valoir que le court délai de publication du décret, qui était d’à peine deux jours, était justifié par étant un document avec seulement quatre articles, considérant qu’il y avait suffisamment de temps pour son étude et la présentation des observations par le public.

Cependant, la Chambre du Conseil d’État a averti que cette ne suffisait pas à justifier la violation du délai établi garantir une participation citoyenne adéquate en ce qui concerne les dispositions réglementaires de grande importance.

« Intention de régulation réglementaire, puisque sa compétence ne s’exerce plus dans le cadre de la décision de reprise des fonctions déléguées, mais définit plutôt son objectif de régulation ultérieure, produit de la prise en charge de ce qu’elle appelle ses compétences, dont elle fixe les orientations et les orientations qui doivent être appliqué dans l’adoption d’un tel règlement, ce qui représente sans aucun doute une évolution normative », indique le décret.

Bien que la décision du Conseil d’État n’annule pas complètement le décret pris par la Présidence de la République, c’est une mesure conservatoire qui suspend son application. Pendant cette période de suspension, le Conseil d’Etat procédera à étudier en profondeur la requête en annulation déposé par Julián David Solorza Martínez et Lucas Arboleda Henao, membres du cabinet DLA Piper Martínez Beltrán, qui considèrent que le décret est invalide et viole la réglementation en vigueur.