« Certains sont inoffensifs pour l’espèce, qui se contente de capter le virus et de le transporter, mais d’autres sont agressifs, dits hautement pathogènes », explique Kallás. Le H5N1 est déjà considéré comme une grippe hautement pathogène et, en plus du problème économique causé par la contamination et la mort des volailles, on s’inquiète de la possibilité d’une transmission interhumaine.
L’ingestion de viande n’est pas un moyen de contamination et il n’est pas courant qu’elle contamine les humains en raison de la différence génétique entre eux. Pourtant, le virus peut s’adapter à d’autres mammifères puis à l’homme : « Il n’est pas courant qu’ils passent directement des oiseaux à l’homme, c’est une chose relativement rare. Cela peut passer si vous avez un contact très, très direct, mais généralement ce qui se passe, c’est que ce virus a tendance à s’adapter à une autre espèce de mammifère. Ainsi, il acquiert progressivement des caractéristiques de transmission entre mammifères puis se transmet à l’homme. Au sein de cette chaîne, l’un des mammifères qui suscite le plus d’inquiétudes est le porc, car le génome porcin commence à se rapprocher un peu plus de celui de l’humain », prévient le spécialiste.
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