La guerre nécessaire – Últimas Noticias

La campagne de diabolisation la plus brutale et la plus intensive jamais vue depuis l’époque d’Adolf Hitler a été lancée contre Vladimir Poutine, seulement comparable, peut-être, à celle qui a été lancée contre le président Nicolás Maduro Moros pendant au moins une décennie, que les médias internationaux, celui-là même qui se jette aujourd’hui contre le président russe, a tenté de se transformer lui-même en diable parce qu’il ne permet pas à un petit groupe d’imposteurs autoproclamés démocrates de prendre le pouvoir au Venezuela à tout prix.

La différence entre une campagne et l’autre est que si le peuple vénézuélien a réussi à éviter la possibilité d’une confrontation, d’abord entre la population vénézuélienne, puis contre les armées étrangères, dans le cas de la Russie, une situation complexe s’est présentée, en laquelle interviennent des facteurs politiques, sociaux, économiques et militaires, qui a conduit à une guerre malheureuse qui met en échec non seulement les pays en conflit (l’Ukraine et la Russie, auxquelles s’ajoutent désormais les républiques récemment établies de Donetsk et de Lougansk) mais monde entier, en raison de l’ampleur des conséquences, non seulement politiques mais aussi sociales et économiques sur le continent européen et dans le monde.

Il n’y a jamais eu de réactions aussi sévères contre un pays que celles que l’on voit aujourd’hui contre la Russie au-delà des sanctions économiques et politiques controversées que les puissances occidentales imposent à tout pays suivant les diktats de l’empire nord-américain. Par exemple, le boycott que les sociétés Sony et Disney ont annoncé, suspendant la sortie de leurs films en Russie (ce qu’ils n’ont jamais fait contre aucun autre pays), et même dans des sports comme la FIFA, par coïncidence l’un des repaires de corruption les plus scandaleux à ce jour connu aujourd’hui.

Si la guerre est si courante et courante dans le monde depuis des décennies, pourquoi cette action militaire spéciale provoque-t-elle tant de convulsions et de rejet ?

Parce que c’est, depuis près d’un siècle, la première guerre que les États-Unis ne promeuvent ni ne mènent contre aucun pays. C’est-à-dire; la guerre dont la droite internationale avait besoin pour tenter de lier le jeu en nettoyant la face de l’empire le plus cruel et le plus sanguinaire de l’histoire.