La justice ordonne à Vale de retirer 1 400 travailleurs de la zone du barrage de Pará

São Paulo – Vale et Salobo Metais doivent évacuer d’urgence plus de 1 400 travailleurs d’une zone à risque dans un barrage de Marabá, dans le Pará, selon une décision préliminaire (provisoire) du Tribunal du travail. « Dans la zone en question, appelée la zone d’auto-sauvetage (ZAS), en cas de rupture de barrage, l’extension serait inondée et il n’y aurait pas le temps de secourir les travailleurs de l’entreprise et 26 autres travailleurs externalisés qui travaillent dans cette point », précise le ministère du Travail public (MPT) de l’Etat, auteur de la requête.

Rendue samedi (12), la décision du 2e tribunal du travail de Marabá fait référence au barrage de Mirim, à la mine de Salobo. Pour le ministère public, le nombre de travailleurs à la ZAS devrait être limité à ce qui est nécessaire pour les activités d’exploitation et de maintenance. C’est ce que dit la loi 12.334/2010 (Politique nationale de sécurité des barrages). Les entreprises doivent également être responsables de la formation périodique et de l’orientation sur les voies d’évacuation. Malgré la question de l’urgence, le respect des exigences a un délai de 60 jours, sous peine d’une amende journalière de 100 000 R$ par clause.

Situation d’urgence

En novembre, le soi-disant Groupe spécial pour l’action finale – Barragens do Pará (Geaf), de l’expertise du MPT, a effectué des inspections sur le site. Et il a vérifié « la présence d’immeubles et d’ouvriers qui ne savaient pas quelle attitude adopter face à une situation dangereuse ». Il y a 10 bâtiments sous le barrage, dont une station d’épuration, un atelier, un entrepôt, une centrale à béton et une station-service. Le groupe a identifié des problèmes similaires à ceux de Brumadinho (MG) au barrage de Vale à Pará. En janvier 2019, un effondrement de barrage a causé la mort de 270 personnes.

Selon la décision de justice, « bien qu’il existe un Plan d’action d’urgence formel pour les barrages miniers (PAEBM), des mesures efficaces ne sont pas prises pour que les personnes qui se trouvent dans la ZAS puissent, de fait, le connaître et l’exécuter dans une éventuelle urgence ». situation ». Le MPT avait déposé une action civile publique demandant des mesures. « Il faut agir pour ne pas avoir à sortir une note de répudiation plus tard », estime le procureur Leomar Daroncho.