São Paulo – Les autochtones qui ont manifesté pacifiquement contre le projet de loi (PL) 490/2007 ont été attaqués par la police, avec des bombes lacrymogènes et un effet moral pour dissoudre la manifestation sur le parking de la Chambre des députés, à Brasilia. Il y a des rapports d’au moins une personne blessée. Le mouvement fait partie du Camp Levante pour la Terre (ALT), qui est installé à côté du Théâtre national depuis trois semaines. Environ 850 indigènes qui participent à la mobilisation se sont rendus sur place pour suivre l’éventuel vote du projet en commission Constitution et justice de la Chambre, prévu ce mardi (22).
Sur les réseaux sociaux, le Conseil missionnaire indigène (Cimi), qui accompagner les actes à Brasilia, il rapporte que même avec des indigènes déjà touchés, la police a continué avec plusieurs coups de feu. Jusqu’à la clôture de cet article, l’ambiance était encore tendue devant les annexes de la Chambre. « Nous préférerions être sur notre terre », crient les dirigeants.
URGENT!
Les troupes anti-émeutes attaquent des familles indigènes qui manifestent pacifiquement à Brasilia, près du Congrès national, contre le PL 490. #PL490Non #Terre autochtone pic.twitter.com/We9BHCBSjV– Greenpeace Brésil (@GreenpeaceBR) 22 juin 2021
La députée fédérale Mônica Seixas (Psol-SP) a répudié la brutalité policière dans leurs réseaux. « Il y a maintenant une répression brutale contre les peuples indigènes qui marchent vers le congrès national pour dire non au PL 490. Bolsonaro ne parle qu’avec les mineurs et les agro-fascistes. Pour les peuples originels seulement bombe et ethnocide », a-t-il tweeté.
PL : inconstitutionnalité
Selon les entités, le projet de loi 490/2007 contient « un grand nombre de dispositions inconstitutionnelles » et affronte les décisions de la Cour suprême fédérale (STF) et la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Dans la pratique, le projet prévoit une série de changements dans les droits territoriaux garantis aux peuples autochtones dans la Constitution fédérale de 1988, rendant la démarcation des terres autochtones irréalisable et ouvrant des terres délimitées pour les entreprises économiques les plus diverses, telles que l’agro-industrie, l’exploitation minière et construction de centrales hydroélectriques, entre autres mesures.
La députée fédérale Joênia Wapichana (Rede-RR), première femme autochtone élue au parlement, a déclaré que les manifestations avaient mis fin à la réunion du CCJ. « Une autre journée de lutte et de résistance des peuples indigènes du Brésil, qui ont été durement réprimés et attaqués alors qu’ils manifestaient contre le PL 490, qui devait être discuté lors de la session du CCJ, mais il a été fermé en raison des manifestations.
Attitudes fascistes et répressives de la police militaire de Brasilia contre les indigènes qui sont mobilisés dans la capitale fédérale du #LiftForEarth dans la lutte pour leurs droits. Scènes tristes ! #PL490NO pic.twitter.com/4oQULP136D
– Député Marcon (@depmarcon) 22 juin 2021
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