La police panaméenne réprime les manifestations contre l’exploitation minière

La police panaméenne a réprimé jeudi les protestations massives enregistrées contre le contrat minier que le gouvernement du président Nito Cortizo a signé avec une entreprise canadienne.

Selon les informations de Telesur, des policiers ont lancé des gaz lacrymogènes sur les manifestants après qu’un infiltré ait tiré plusieurs coups de feu en l’air au milieu de la marche pacifique.

Les protestants réclament l’abrogation du contrat minier de la loi 406 qui accorderait une concession de 20 ans à la société canadienne First Quantum, qui entend exploiter le cuivre dans le nord du pays.

Il est important de rappeler que l’Association des enseignants de la République du Panama (Asoprof) a prolongé de 48 heures un arrêt de travail qui continue d’exiger des améliorations du travail et a rejeté le contrat minier susmentionné.

« À bas le contrat minier, à bas », « Le Panama est plus que l’exploitation minière » et « L’exploitation minière, c’est la mort » étaient quelques-uns des slogans lancés par le mouvement qui cherche à abroger le contrat minier avec la société canadienne First Quantum, qui entend exploiter cuivre dans le nord du pays.

De même, le Syndicat Unique National des Travailleurs de la Construction et des Industries Similaires (Suntracs) a également réalisé une mobilisation contre le contrat minier et pour célébrer la journée des travailleurs de la construction.

« Gouvernement de Laurentino Cortizo, activez la Force Publique du Panama contre les dirigeants de Suntracs, nous sommes fermes et dignes, pour nous faire taire ils devront nous assassiner », ont exprimé les dirigeants politiques du syndicat.