Ce n’est pas par hasard que la recherche s’est penchée sur les symptômes psychiques associés à la lombalgie : il est très fréquent qu’une personne souffrant de douleur chronique souffre à la fois de dépression et d’anxiété. Cela se produit parce que la douleur chronique, dont la principale caractéristique est la non-résolution du tableau clinique dans un long intervalle de temps, peut augmenter le stress et diminuer la qualité de vie, entraînant anxiété et dépression comme conséquences.
Il arrive aussi que la douleur chronique diminue le volume de la matière grise cérébrale, entraînant des pertes cognitives et des altérations sensorielles, pouvant contribuer à l’apparition de ces problèmes.
Une étude citée dans la recherche suggère que les patients suivant une formation Pilates ont vu leurs fonctions mentales et physiques considérablement améliorées, diminuant la dépression de 67% et l’anxiété de 53%. Une explication possible est que le Pilates augmente les niveaux de β-endorphine, un neurotransmetteur qui a des effets antidépresseurs, explique le physiothérapeute.
Les causes de la lombalgie sont variées et parfois non spécifiques, avec des déclencheurs allant de facteurs physiques – comme rester debout ou marcher pendant une longue période, rester assis ou allongé dans la même posture pendant des périodes prolongées, soulever des poids sans avoir la musculature conditionnée. – à des facteurs psychosociaux et affectifs, comme l’insatisfaction au travail et la dépression elle-même.
Plus d’informations : e-mail sandramaral@alumni.usp.br, avec Sandra Amaral
