La Securities and Exchange Commission des États-Unis alertée d’une possible fraude à Exxon

L’Association civile des entrepreneurs pétroliers latino-américains basée au Texas a alerté par une lettre envoyée ce vendredi au président de la Securities and Exchange Commission d’une possible fraude réalisée par Exxon Mobil auprès des investisseurs des actions protégées par l’entité.

Les hommes d’affaires ont alerté le commissaire Gary Gensler, chef de l’institution financière nord-américaine, des événements qui pourraient affecter la clarté et la transparence de l’institution.

La lettre explique que la compagnie pétrolière publique Exxon Mobil pourrait commettre une fraude sur les investisseurs des actions supervisées par la commission puisqu’elle a investi leur argent dans un développement pétrolier situé en Guyane Esequiba, un territoire en proie à un conflit frontalier entre les pays du Guyana et de la République bolivarienne du Venezuela.

La plainte des hommes d’affaires pétroliers assure que dans les rapports préparés par Exxon Mobil, il est proposé d’utiliser plus de 100 milliards de dollars pour le développement de cette zone en revendication, également propriété d’un pays qui a certifié la propriété dudit territoire.

« Planifier à l’heure actuelle des concessions pétrolières dans ladite zone contestée pourrait avoir pour conséquence que les capitaux investis dans cette zone pourraient se retrouver sans garantie de récupération, ce qui constituerait, au regard de la législation en vigueur, une fraude financière au détriment des actionnaires », préviennent-ils.

Ils assurent également qu’il existe de graves allégations selon lesquelles la compagnie pétrolière Exxon Mobil « aurait perpétré le délit de corruption d’un fonctionnaire du gouvernement par l’intermédiaire du président guyanais Irfaan Ali et des avocats de ladite République, annulant évidemment leurs honoraires et émoluments », indique la missive.

De cette manière, l’Association civile des entrepreneurs pétroliers latino-américains insiste sur le fait qu’il est de la responsabilité de ce bureau de contrôle de vérifier les informations contenues dans l’alerte, en soulignant le précédent du tribunal fédéral de New York, notamment dans le cas de l’État de New York. York contre Tyco Corporation, où « l’inaction de la commission a apporté des milliers de faits préjudiciables aux investisseurs boursiers, en plus du célèbre cas Bernard Madoff, qui obligent cette institution à ouvrir immédiatement une enquête sur ces faits brièvement relatés. »