La tension monte en Arauca en raison des affrontements avec les FARC : Bureau du Médiateur

Le bilan s’élève à 33 morts en raison de la « grande tension » dans le département d’Arauca due aux affrontements entre membres de l’ELN et les dissidents des FARC éteintes. Ceci a été averti par le Médiateur

« La peur des communautés persiste. Pour cette raison, nous sommes dans le département d’Arauca en train de parler directement avec les communautés qui ont été touchées par les actions des groupes armés illégaux qui contestent les activités illicites dans la zone frontalière », a assuré le Médiateur. , Carlos Camargo.

Selon le responsable, qui a avancé une visite dans la région, les corps des victimes mortelles ont été transportés aux morgues des municipalités de Tame et Saravena, puis ils ont été remis à leurs proches, venus de Cubara (2), Saravena (17), Fortul (10) et Arauquita (4).

Camargo a averti qu’en plus des 170 familles actuellement déplacées à Arauca, « le phénomène commence à se faire sentir à Norte de Santander », où 24 familles sont arrivées.

En outre, il a également signalé que le déplacement de 36 ex-combattants dans le processus de réincorporation a été présenté, « qui, dans le cadre de cette urgence humanitaire, ont reçu des menaces ou l’ont fait préventivement en raison du risque imminent »

En ce sens, Camargo a appelé les groupes armés à « respecter la population civile, la tenir à l’écart de leurs activités, arrêter les homicides sur leur territoire et ne pas recruter de mineurs ».

De même, l’Ombudsman a livré des colis humanitaires à Arauca afin que les familles déplacées puissent avoir des fournitures de base dans des abris.

Les autorités ont signalé la découverte d’au moins 27 corps dans les zones rurales des municipalités de Fortul, Saravena et Arauquita, en Arauca ; et dans la ville de Cubará, dans le département de Boyacá, début 2022.

Le défenseur Camargo se trouvait dans ces lieux, où la violence a provoqué l’enfermement et le déplacement forcé des communautés araucaniennes et où On considère qu’il y a une présence entre 60 et 70% des troupes de l’ELN.

Ce groupe armé illégal est présent dans ledit département et dans une partie du Venezuela depuis plus de 20 ans et ils ont dû affronter les paramilitaires, l’armée, les FARC éteintes et maintenant leurs dissidents, pour le contrôle du territoire.