la violence est l’arme d’un lâche

São Paulo – Le politicien Jair Bolsonaro (actuellement sans parti) n’a jamais été préoccupé par le décorum parlementaire. N’oubliez pas que vous avez déjà menacé et maudit des députés et rendu hommage aux tortionnaires en séance plénière de la Chambre des députés. Affront clair aux règlements de la Chambre et à la Constitution. En tant que président, il maintient le même mépris pour le décorum exigé par le poste. Dans sa conversation controversée avec le sénateur Jorge Kajuru (Citoyenneté-GO) – encore une autre controverse pour détourner l’attention des milliers de morts sous son gouvernement – Bolsonaro maudit et menace un autre sénateur de la République, Randolfe Rodrigues (Rede-AP).

Dans un nouvel extrait de l’audio, Kajuru déclare qu’il ne participera pas à l’IPC de Covid si la commission d’enquête parlementaire est un «revanchard». Bolsonaro, qui avait déjà fait plusieurs recommandations à Kajuru sur ce à quoi devrait ressembler l’IPC, dans un autre flagrant d’illégalité, attaque le sénateur de l’opposition Randolfe Rodrigues). «Si vous (Kajuru) ne participez pas, le scélérat de Randolfe Rodrigues participera. Et ça va commencer à faire chier. Ensuite, je vais devoir m’en débarrasser », a déclaré le président de la République.

combat de rue

Randolfe, auteur de la demande de création de l’IPC de Covid, a répondu à Bolsonaro. «La violence est une arme qui n’intéresse que les lâches. Aux hommes publics, surtout en ce moment [de pandemia] ce n’est pas grave d’être impliqué dans des combats de rue », a déclaré le parlementaire cet après-midi (12).

Sur vos réseaux sociaux, Randolfe Rodrigues il a cité les raisons qui, à son avis, inquiètent le président Bolsonaro au sujet du CPI.

«De quoi Bolsonaro a-t-il peur? L’IPC de Covid, après tout, veut juste vérifier, entre autres choses par rapport à la pandémie:

1. Le retard dans l’achat des vaccins Pfizer.

2. Échec flagrant dans l’acquisition de seringues, de fournitures, de matériel et dans la structuration du système de santé.

3. Dépenses excessives en médicaments sans efficacité prouvée

4. Agglomérations provoquées par le président et son entourage à travers le pays.

5. Au milieu de la pandémie, surfacturation des achats du gouvernement.

6. Omission face aux décès dus au manque d’oxygène à Manaus

7. Négligence face à la pénurie de kit d’intubation.

8. Incompétence dans la distribution des vaccins, notamment en matière de logistique.

9. Négationnisme, discours de sabotage aux mesures d’isolement.

10. Ne pas utiliser et encourager à ne pas utiliser de masques.

11. Tenter de rattraper le nombre de décès par COVID.

12. Manque de transparence dans la divulgation des affaires

13. Attaques contre les pouvoirs.

14. Usure des relations internationales qui garantiraient un meilleur commerce des vaccins