L’Assemblée nationale a approuvé ce mardi à l’unanimité de reconnaître et d’exalter le travail des journalistes du pays, et de les féliciter pour leur contribution à la tâche de permettre aux citoyens d’exprimer librement leur opinion.
C’est ce qu’exprime l’accord approuvé en plénière à l’occasion de la célébration ce 27 juin de la Journée nationale du journaliste.
Après avoir exprimé ses félicitations aux journalistes, le député Juan Arias, chargé de présenter le projet d’accord, a fait une tournée historique qui a commencé avec la première édition de l’initiative Correo del Orinoco « du libérateur Simón Bolívar pour contrer la Gaceta de Caracas, la canaille des médias au service de la couronne espagnole », a-t-il déclaré.
De même, le parlementaire a rappelé que c’est le révolutionnaire Guillermo García Ponce qui a proposé la date du 27 juin comme Journée du journaliste, qui a ensuite été ratifiée par la loi sur l’exercice du journalisme.
Dans son discours, il a cité les paroles prononcées par le commandant Chávez sur l’exercice du journalisme le 27 juin 2010 : « Dans cette bataille d’idées, le journaliste doit manier des armes puissantes : l’éthique et la justice », rappelant plusieurs communicants qui ont manié ces armes telles comme Fabricio Ojeda, José Vicente Rangel, William Lara, Earle Herrera, Héctor Mujica et Eleazar Díaz Rangel.
Dans son discours devant la plénière, le député Arias a souligné l’importance de pratiquer le journalisme avec engagement comme une obligation sociale, et de dénoncer la fausse objectivité et la neutralité. De plus, il a affirmé que le peuple rejette les tentatives d’un journalisme qui n’implique pas de rigueur.
« Aujourd’hui est un jour pour renouveler notre engagement envers nos peuples, soyons fiers de faire du journalisme militant, militons dans la vérité du Venezuela, militons dans la communication émacipatrice et libératrice », a-t-il déclaré à la fin de son propos.
Pour sa part, le député Gustavo Villapol est intervenu en séance plénière pour rappeler qu’au Venezuela depuis plus de 60 ans les médias étaient dans moins de six familles, qui décidaient de ce qui se disait et de ce qui ne se disait pas en elles.
Il a assuré que c’est la Constitution de 1999 qui garantissait les droits fondamentaux qui ont été restreints sous la IVe République, lorsque les médias ont été bombardés et les journalistes ont disparu.
Il a également souligné que c’était le blocus qui menaçait la liberté de la presse et la liberté d’expression, en limitant, par exemple, l’accès au papier.
« Le véritable crime contre la liberté d’expression et la liberté de la presse au Venezuela a été généré par le gouvernement des États-Unis et ceux qui ont appelé au blocus et aux sanctions », a-t-il condamné.
Villapol a également souligné qu’il devrait y avoir des discussions importantes sur l’actualité du journalisme sur des questions telles que l’intelligence artificielle et la crise du journalisme lorsqu’il est entre les mains de grandes entreprises telles que Meta, Amazon et Google.
Enfin, il s’est joint aux félicitations des journalistes « qui ne sont plus persécutés ni tués, et il n’y a plus de médias fermés », a-t-il déclaré.
Nomination de l’ambassadeur au Nigeria
Le député Gilberto Jiménez a présenté le rapport de la Commission permanente de politique étrangère, de souveraineté et d’intégration, par lequel le citoyen Nicolás Maduro Moros, président constitutionnel de la République bolivarienne du Venezuela, est autorisé à désigner le citoyen Alberto Efraín Castelar Padilla, comme ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire de la République bolivarienne du Venezuela auprès de la République fédérale du Nigéria, concurrente des Républiques du Tchad, de la Sierra Leone et du Libéria, conformément aux dispositions des articles 187 chiffre 14 et 236 chiffre 15 de la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela.
D’autre part, le député GJ Jesús Suárez Chourio présente le projet d’accord en commémoration du deux centième anniversaire de la bataille de Carabobo et du jour de l’armée bolivarienne