Le Congo s’est échappé de la captivité dans laquelle il était pendant 20 ans

Pendant près de 20 ans, incapable de jouir de la liberté de courir et de grandir avec sa meute, il a été attaché à un arbre par une chaîne, vivant comme un animal domestique. C’est un singe capucin qui répond au nom du Congo, qui a été récemment secouru sur la voie publique dans le secteur Veritas de la municipalité de Maracaibo, dans l’état de Zulia.

Après les plaintes des voisins et protectionnistes du Groupe de soutien dans l’état de Zulia du Réseau Canin (RAC) et la volonté de sa coordinatrice régionale, Jessika García, le primat a été aidé et remis aux autorités pour chercher à mieux fournir -être.

Le RAC a appris le cas et pendant plusieurs jours, ils l’ont nourri pour gagner sa confiance et s’assurer que l’endroit où il passera la nuit ne lui a pas fait de mal. Au cours de ce voyage, le groupe a informé la mission Nevado que l’animal se trouvait dans un terrain vague vers lequel il s’est enfui après avoir été sous la responsabilité de parents de ses propriétaires, qui se sont rendus en Colombie.

García et sa fille aînée, Marzia Albano, en plus de son gendre, Jean Fernández, tous deux bénévoles de l’organisation, ont entrepris une surveillance permanente pour pouvoir récupérer le Congo, avec l’aide d’une voisine du lieu, Elizabeth Finol.

Quelques jours auparavant, le singe est arrivé volontairement chez Finol, grâce au fait qu’il a un odorat extraordinaire, mais il s’est échappé, et pendant une semaine, la récupération du capucin a été la cause de toute une communauté, car les dommages psychologiques qu’ils ont causés reflétaient dans un comportement agressif quand ils ont essayé de le capturer.

Les protectionnistes avec Finol ont patiemment réussi à calmer le Congo et l’ont saisi et l’ont finalement remis aux institutions compétentes pour une réinstallation.

Les marques sur la taille reflètent l’indolence de ses anciens propriétaires qui ont impitoyablement soumis le singe à deux décennies d’enfermement, mais la sensibilité de ceux qui sont intervenus, a permis au Congo aujourd’hui d’être dans un meilleur endroit sous la garde du ministère de la Écosocialisme, et en transit vers un domicile.

Le résultat de tant de négligence a été un faible poids et un trouble psychologique qui ont fait du singe un animal, qui sera difficile à adapter à d’autres de son genre, disent les protectionnistes des animaux. Le RAC préconise actuellement qu’il ne soit pas transféré dans un zoo, et que l’enquête pertinente soit menée sur les raisons pour lesquelles il a été enchaîné pendant tant d’années et sur la manière dont ceux qui l’avaient reçu l’ont reçu.

Comment signaler la maltraitance des animaux?

Dans ces types de cas, comme celui du Congo, il est important de ne pas être indifférent et de s’adresser aux autorités compétentes pour punir ceux qui commettent des abus sur les animaux, empêchant les révélations qui peuvent alerter l’agresseur.

Une plainte pour maltraitance animale peut être formalisée auprès du conseil communal de votre communauté et des noyaux de la mission Nevado sur le territoire national. Devant la police nationale bolivarienne et le ministère public, une plainte de ce type peut également être déposée, afin que la vie de l’animal prévale avant tout.

Il est sage d’éviter d’impliquer des mineurs. Pour cela, il est préférable d’avoir l’accompagnement d’un représentant.

Lors de l’officialisation de la plainte auprès de l’organe correspondant, il est nécessaire de fournir aux autorités les coordonnées personnelles, la description et le lieu de l’affaire avec l’accusé.

De même, les preuves à l’appui de la plainte, avec des photos et des vidéos, sont essentielles.