Le député José Brito demande la levée des sanctions contre le Venezuela

Ce lundi, le député José Brito a demandé la levée des sanctions hégémoniques imposées par les États-Unis au Venezuela, dans le but de relancer l’économie du pays et de renforcer un processus de réconciliation permettant l’exercice d’une politique sans finalité insurrectionnelle.

Cela a été annoncé lors de la rencontre dans la salle Ayacucho entre le président de la République et les députés qui sont attachés au dialogue et aux solutions pacifiques et électorales dans notre pays, rapporte l’agence de presse vénézuélienne.

« Le Venezuela veut une solution à ses problèmes. Nous avons une brutalité appelée sanctions qui aggrave la crise politique, économique et sociale que connaît le pays aujourd’hui », a déclaré le député de l’État d’Anzoátegui, José Brito, lors de la rencontre avec le chef de l’État au palais de Miraflores.

« Les sanctions font partie des intérêts promus par des secteurs froids de l’opposition qui ont vu de belles affaires dans la franchise de l’opposition », a-t-il expliqué.

De même, le parlementaire a étendu que « quiconque fabrique des armes contre l’État, doit être réduit dans la même proportion et c’est pourquoi nous, les députés de l’opposition, avons dit qu’un débat devrait être ouvert pour les événements de la Cota 905, ici ce n’est pas il peut avoir de la tolérance avec les secteurs meurtriers et voyous et je le fais dans un esprit d’autoréflexion »

Dans ce même sens, le député d’Anzoatiguense, José Brito, a assuré que 90% de ceux qui ont quitté ce pays « l’ont été pour des raisons économiques, exacerbées par l’imposition de sanctions pénales », a-t-il déclaré.

Enfin, il a indiqué que le Venezuela continue sur la voie sûre de la repolitisation et de la construction de « ce Venezuela que nous voulons tous », a expliqué Brito.

Les extrémistes ont brisé l’économie en volant 130 milliards de dollars

Au cours de l’activité, Brito a indiqué que dans les prochains jours, l’Assemblée nationale présentera un rapport détaillé sur les dommages causés par la perte « d’environ 130 milliards de dollars qui ont été volés (…) – des ressources qui pourraient – améliorer l’économie nationale . »

Le député de l’opposition a ajouté que le Venezuela traverse une « grave crise économique » qui a été « renforcée par des sanctions », tout en rejetant la diabolisation de ceux qui élèvent la voix contre ces mesures coercitives qui affectent tous les Vénézuéliens.

Il a remercié l’Exécutif national pour « l’étape de dialogue qui nous est permise. Il y a des messieurs qui croyaient avoir le droit de vote de l’opposition au Venezuela, parce que ce n’est pas la Colombie ».

Brito a exhorté les représentants du droit vénézuélien au dialogue, car « il ne peut y avoir d’exercice politique à des fins insurrectionnelles au Venezuela ».

Dans le même ordre d’idées, il a exhorté le gouvernement bolivarien à enquêter sur les bandes criminelles de la Cota 905. « Quiconque ouvre les armes à l’État doit être réduit dans la même proportion (…), car il y a des voyous et des criminels et vous devez aller pour eux, ici vous ne pouvez pas avoir de magnanimité avec ces secteurs qui sont des criminels et des meurtriers ».

Enfin, il a précisé que ce sera le 21 novembre prochain qu’aura lieu le grand débat politique. « Ne nous appelez pas à la haine, appelez-nous au Venezuela de la grande solution, qui est celle que veulent tous les Vénézuéliens. »