Le gouvernement définira une stratégie pour réduire la violence sexuelle dans les forces armées et empêcher ses membres "ils sont impliqués dans des épisodes qui menacent la dignité et la vie des filles et des femmes", a rapporté la vice-présidence.
Lors d'une réunion convoquée ce 24 juillet, un feuille de route pour évaluer les mesures de protection de la vie des femmes et des mineurs du pays et empêcher les agressions à caractère sexuel de la part des personnes en uniforme à leur encontre.
"Dans notre pays, malheureusement, il y a eu tolérance sociale avec toutes les violences faites aux femmesmais cela doit changer ", A indiqué la vice-présidente Marta Lucía Ramírez dans une lettre envoyée aux commandants des forces militaires et de police.
Nous demandons la rapidité de l'enquête pour violation du mineur de la communauté Embera Chamí. La Colombie doit être implacable avec les agresseurs sexuels de mineurs, d'adolescents et de femmes. Notre solidarité avec la fille et sa famille.
– Marta Lucía Ramírez (@mluciaramirez) 25 juin 2020
Antécédents d'abus
La demande de Ramírez est une réponse à la Accusations récentes contre des membres de l'armée pour abus sexuels, comme la violation d'un Fille de 12 ans du peuple indigène Embera-Chamí par sept soldats du bataillon d'artillerie de San Mateo dans le département de Risaralda (centre).
Au milieu de ce scandale, on savait aussi que deux soldats auraient enlevé et violé une jeune fille de 15 ans de la tribu nomade des nukak maku en septembre de l'année dernière dans le département de la jungle de Guaviare.
En outre, la marine colombienne a signalé le 9 juillet que un groupe de Marines fait l'objet d'une enquête du bureau du procureur pour un éventuel cas d'abus sexuel contre une femme dans le département de Putumayo, à la frontière de l'Équateur.
<< La garantie de la vie et de l'intégrité des femmes doit devenir une valeur de la société colombienne et elles sont précisément les forces de l'État chargées de protéger, de préserver et de toujours promouvoir leur intégrité, leur sécurité et leur dignité"a déclaré le vice-président.
Cas remis en question
Les allégations connues le mois dernier ont alimenté un vieux débat sur la participation et responsabilité des membres de la force publique dans les affaires de crimes sexuels.
La controverse a conduit le commandant de l'armée, le général de division Eduardo Zapateiro, à révéler le mois dernier que 118 membres de cette institution ont fait l'objet d'enquêtes depuis 2016 pour des allégations d'abus sexuels sur mineurs.
De son côté, le Bureau du Procureur général a demandé aux forces militaires et à la police de lui remettre "au plus tôt" un rapport sur toutes les enquêtes sur les abus ou violences sexuelles impliquant des membres de ces institutions.
Lors de la réunion de ce vendredi, le Le ministre de la Défense, Carlos Holmes Trujillo; les commandants des forces militaires, le général Luis Fernando Navarro; de l'armée, le général Eduardo Zapateiro; la Marine, l'amiral Evelio Ramírez; l'armée de l'air, le général Ramsés Rueda et le directeur de la police, le général Óscar Atehortúa.
EFE Colombia.com Ven, 24 juillet / 2020 10h14