Le gouvernement du SP supprime les masques obligatoires dans les transports

São Paulo – Le gouvernement de l’État de São Paulo a annulé l’utilisation obligatoire de masques contre le covid-19 dans les transports publics. La mesure entre en vigueur dès demain (3) sur les trains et bus interurbains. La mairie a ensuite annoncé l’exemption également sur les bus municipaux.

L’argument de l’administration Tarcísio de Freitas (républicains) est de suivre les directives de l’Agence nationale de surveillance de la santé (Anvisa). Hier, l’agence a publié l’utilisation de masques dans les aéroports et les avions, contrairement à la position de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « La décision est conforme à celle de l’Agence nationale de surveillance sanitaire (Anvisa) en libérant l’utilisation de l’article dans les ports et aéroports du pays, annoncée cette semaine », informe-t-il.

Désormais, le port du masque ne reste obligatoire en l’état que dans les services de santé publics, privés ou philanthropiques. La recommandation d’utilisation avec des publics spécifiques est également maintenue. Ce sont des personnes âgées et immunodéprimées avec des comorbidités dans les lieux d’agglomération, en plus des personnes présentant des symptômes respiratoires. On s’attend en revanche à ce qu’une partie de la population poursuive la bonne habitude du port du masque, qui s’est avéré efficace pour prévenir la propagation des maladies.

Masques et vaccins

Le gouvernement a souligné la bonne réponse de São Paulo concernant la vaccination. Selon le ministère de la Santé, 90,7 % de la population de plus de six mois ont déjà au moins deux doses d’un vaccin. Le pourcentage élevé de personnes vaccinées s’est même montré efficace dans la période qui a suivi le Carnaval. Il y a eu une augmentation significative des cas et des décès, cependant, le système de santé n’est pas sous pression.

«Le Comité, ainsi que le secrétaire d’État à la Santé, surveille au quotidien l’évolution de la pandémie sur la base d’indicateurs de cas et d’hospitalisations, notamment en tenant compte de l’impact causé par les fêtes de carnaval qui, jusqu’à présent, ne suggèrent pas une augmentation significative et qui mettent en péril le système de santé de l’Etat », a ajouté le gouvernement, dans une note.