La formation du conseil d’administration dans le Conseil de Bogota a déclenché une véritable polémique, amenant le maire Carlos Fernando Galán et son caucus du Nouveau Libéralisme à prendre position concernant les décisions prises lors de l’élection du 1er janvier dernier.
Juan Javier Baenadu Nouveau Libéralisme, a assumé la présidence ; Rolando González, du Parti du changement radical, a été élu premier vice-président et Julian Espinosa, du Parti de l’Alliance verte, il a occupé le poste de deuxième vice-président. Cependant, une controverse surgit à propos du statut de l’opposition, qui prévoit l’attribution d’au moins un siège aux secteurs politiques de l’opposition.
Le Pacte historique et le mouvement Con Todo pour Bogotá, les seuls partis déclarés opposés au maire Galán, prétendent que la première vice-présidence devrait leur correspondre selon la réglementation. Malgré cela, Rolando González a été élu à ce poste, générant des non-conformités et des remises en question à la fois du Pacte historique et du président de la République, Gustavo Petro.
Compte tenu de la situation, le maire Galán a adressé une demande importante au Conseil, respectant son autonomie, mais demandant que la première vice-présidence soit occupée par un conseiller de l’opposition, comme le prévoit le Statut de l’opposition. La demande a été rendue plus explicite lors de la séance plénière du Conseil, lorsque Juan-David Quinteroconseiller du Nouveau Libéralisme, a demandé Rolando González de démissionner du conseil d’administration, reconnaissant qu’ils avaient commis une erreur lors de leur élection.
Bien qu’ils soient conscients du vide juridique de la norme, le groupe du Pacte historique et du mouvement Con Todo por Bogotá ont présenté une proposition visant à modifier l’ordre du jour et à inclure la demande de révoquer l’élection du conseil d’administration le 1er janvier. Cependant, la séance plénière du Conseil a rejeté la proposition, générant davantage de tensions au milieu des discussions.
Rolando González, actuel premier vice-président, a assuré que Son parti n’a pas encore pris de décision sur sa position contre le maire Galán et qu’il rencontrera les directives du Changement Radical pour déterminer la position finale. González a affirmé que si son parti se déclare dans l’opposition, il continuera à exercer la vice-présidence ; Dans le cas contraire, il se retirera, garantissant qu’il agira de manière éthique et légale.
L’incertitude sur la direction que prendra le parti de González ajoute encore plus de complexité à cette situation, où la légalité et la constitutionnalité sont des points centraux du débat. La décision finale du parti est attendue la semaine prochaine, tandis que la controverse au sein du Conseil de Bogotá continue de susciter d’intenses débats et des appels à la rectification.