Le nouveau cadre juridique de l’assainissement ne traite pas les secteurs public et privé de la même manière – Jornal da USP

Avec les nouveaux changements, le secteur privé et le secteur public ne sont pas traités de la même manière. Ainsi, le secteur privé doit démontrer sa capacité financière et le secteur public est dispensé de cette obligation. « Je considère cela comme un facteur aggravant, car souvent, dans le secteur public, il n’y a pas de séparation des ressources qui entrent par les impôts », estime Mierzwa.

Depuis la nouvelle mesure, les conditions nécessaires à l’exécution du service ne sont pas réparties équitablement entre les différents secteurs. Evaluant cela, le professeur considère que c’est la population qui sera lésée, qui peut souffrir de conditions sanitaires précaires. Par ailleurs, la question de la mondialisation des services est également importante pour comprendre le débat et représente un sujet essentiel pour le pays.

Le partenariat public-privé concerne l’assainissement public national. Le premier cadre légal l’a limité à 25%, cependant, l’un des nouveaux décrets a mis fin à cette limite. « On est encore dans le modèle traditionnel de la concession, ces partenariats ne sont pas encore bien établis pour le moment », commente le professeur.

L’expert rapporte également que la partie la plus difficile de l’assainissement est l’infrastructure de distribution d’eau et le réseau de collecte des eaux usées. Ainsi, le traitement, qui est le sujet qui garantit la qualité de l’eau, devrait faire l’objet d’une plus grande attention, car la généralisation ne devrait pas seulement être quantitative, mais aussi qualitative.