Juanse Laverde, malgré son succès après avoir remporté La Voz Kids en 2018 alors qu'il n'avait que douze ans, a fait face à un certain nombre de défis, notamment l'intimidation, la dépression et même une tentative de suicide.
Son ascension vers la gloire, en tant que vainqueur de l'émission de téléréalité Caracol Televisión, l'a placé sous le contrôle du public, une pression supplémentaire pour quelqu'un qui était déjà confronté à l'attente d'être le fils de bergers, ce qui a amplifié les critiques et les contrôles sociaux.
Le harcèlement dont il a été victime ne s'est pas limité à l'école, mais s'est propagé aux médias sociaux une fois qu'il est devenu une figure bien connue.
En plus de faire face à la pression de ses camarades de classe, Juanse a également dû faire face à des commentaires désobligeants sur sa sexualité. Ces expériences l’ont amené à se sentir indigne de son succès et à lutter entre dépression et anxiété.
Photo : Twitter @juanselaverde_
L'écriture est devenue son refuge, lui permettant de se libérer des sentiments de culpabilité et de confusion qui le tourmentaient. Cependant, même après être devenu célèbre, les défis n’ont pas disparu. Il a refusé de se laisser définir par les attentes des autres, préférant préserver son intimité et sa liberté de création.
Son expérience l’a amené à écrire un livre, « Behind the Voice », présenté au FILBO 2024, où il explore la dichotomie entre sa vie publique et privée, soulignant l’importance de maintenir une séparation entre les deux sphères.
Juanse espère qu'en partageant son histoire, elle pourra sensibiliser les gens à l'intimidation et à ses effets dévastateurs sur la santé mentale des jeunes.
En parlant publiquement de ses expériences, Juanse cherche non seulement à responsabiliser les autres personnes susceptibles de vivre des situations similaires, mais également à sensibiliser les parents et les adultes à l'importance de prêter attention aux cas d'intimidation et d'apporter un soutien à ceux qui en ont besoin.
En fin de compte, leur objectif est de contribuer à un changement social qui reconnaît la réalité de l’intimidation et favorise un environnement plus compatissant et plus sûr pour tous.