Le pays compte 2,6 millions de personnes à la recherche d’un emploi depuis plus de deux ans

São Paulo – Le taux de chômage a baissé ces derniers mois, en partie sur la base de la comparaison avec la période pandémique, mais la recherche d’emploi reste un défi. Au troisième trimestre, 44,5 % des chômeurs (4,2 millions) étaient à la recherche d’un nouvel emploi depuis un mois ou moins d’un an, 27,2 % (2,6 millions) depuis deux ans ou plus et 16,6 % (1,6 million) depuis au moins un mois. Les données proviennent de l’enquête nationale continue par sondage auprès des ménages (Pnad), de l’IBGE.

Le groupe des chômeurs de plus de deux ans a diminué de 2021 à 2022. Mais par rapport à 2012, il croît de 76,6 %. Aujourd’hui, l’IBGE estime qu’il y a 9,5 millions de chômeurs au Brésil.

L’informalité atteint près de 40%

Selon les résultats de l’enquête, le taux d’informalité dans le pays reste proche de 40% – il correspond à 39,4% des personnes employées. Mais il varie de 25,9 % (Santa Catarina) à 60,5 % (Pará). À São Paulo, il est de 30,6 %. Ce compte comprend les salariés du secteur privé et les travailleurs domestiques sans contrat formel, les employeurs et les travailleurs indépendants non inscrits au CNPJ. Au total, 39,1 millions.

La publication la plus récente de Pnad Contínua a montré un taux de chômage inférieur, équivalent à 8,7% de la population active. Mais l’embauche sans inscription au portefeuille est un record dans la série historique.

variations régionales

Le taux de chômage au troisième trimestre est beaucoup plus élevé chez les femmes (11 %) que chez les hommes (6,9 %). Et aussi pour les noirs (11,1%) et les bruns (10%), alors que celui des blancs est inférieur à la moyenne nationale (6,8%). Il croît pour les personnes n’ayant pas terminé leurs études secondaires (15,3 %) et diminue pour celles qui ont terminé des études supérieures (4,1 %).

En analysant les régions, le chômage est plus élevé dans le Nord-Est (12 %) et plus faible dans le Sud (5,2 %). Il passe à 6,5 % dans le Midwest, 8,2 % dans le Nord et 8,7 % dans le Sud-Est. Parmi les unités de la Fédération, les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés à Bahia (15,1%), à Pernambuco (13,9%) et à Rio de Janeiro (12,3%). Le plus petit, à Rondônia (3,9%), Mato Grosso et Santa Catarina (chacun avec 3,8%). A São Paulo, 8,6%, stable par rapport au second semestre, comme la plupart des UF.