le plus récent jabuticaba sur la droite pour garder sa bouche

Le changement du mode de scrutin à des postes proportionnels (députés et conseillers fédéraux et d’État), en gestation par les partis de droite au Congrès national, est une nouvelle tentative de coup d’État dans la démocratie brésilienne déjà tant attaquée. La «distritão», comme on l’appelle le modèle, cherche à rompre avec le principe de la représentativité proportionnelle.

Cela veut dire que les petites régions des États seront condamnées à ne plus élire de représentants au Congrès national ou aux assemblées législatives. C’est une question mathématique. Les régions les plus peuplées auront toujours les candidats les plus votés. Il y aura une hyper concentration de représentativité.

La proposition vise également à éviter le renouvellement. Il est clair que ceux qui sont déjà députés sont plus exposés que ceux qui cherchent leur premier mandat. En d’autres termes, l’idée n’est rien de plus que de vouloir défendre ses propres intérêts. Il n’y a rien pour améliorer le système. Ils veulent vraiment l’entretien de leur petite bouche.


Lire d’autres articles de l’auteur


Les partisans de cette proposition veulent faire de la politique une scène pour les célébrités. Où l’histoire politique du peuple – quelle que soit sa teinte idéologique – n’a aucune valeur. Ils transforment encore plus les partis politiques en bureaux de notaire qui accueillent des personnalités, qui élues génèrent des fonds du fonds du parti pour leur leadership. C’est la fin de la politique.

Approuver la «distritão», c’est aussi favoriser le pouvoir économique de ceux qui ont des fortunes ou, pire, de ceux qui manipulent de l’argent. En fait, des gens qui vivent, pour la plupart, en dehors de la loi. Avec cela, le crime organisé et d’autres segments qui traitent de fortunes en espèces, qui sont malheureusement déjà présents dans la politique brésilienne, deviendront encore plus forts. Le blanchiment d’argent fera encore plus de mandats dans tout le Brésil.

Le banc du PT au Congrès national a une position ferme contre cette proposition. Mais il ne suffira pas de l’arrêter, s’il n’y a pas une forte mobilisation contre elle. C’est pourquoi il est important que nos militants aient ce débat. Montrer qu’ils essaient d’empêcher l’émergence de nouveaux dirigeants, condamnant les segments sociaux et les petites et moyennes villes à ne plus avoir de représentants pour défendre leurs intérêts légitimes.