Dans un retour ému à l’écran, le journaliste Saskia Berméo il annonça les larmes aux yeux que la nouvelle était revenue. Il chaîne publique TC de l’Équateur Elle a repris ses émissions jeudi 11 janvier, après une violente attaque à coups de fusils et de grenades qui a paralysé le pays mardi 9 janvier. Le monde a été témoin de cette effrayante attaque liée à la drogue, l’un des pires épisodes de violence auxquels l’Équateur ait été confronté.
Le journal télévisé est revenu au même endroit où des hommes cagoulés et armés sont entrés par effraction pendant l’émission de midi. Au cours de la diffusion en direct, les téléspectateurs ont été témoins de coups de feu, de cris et de gémissements tandis que les journalistes étaient maîtrisés et que deux travailleurs étaient blessés. Bien qu’il n’y ait eu aucune perte de vie, Les images choquantes ont résonné dans tout le pays. Treize auteurs ont été arrêtés dans le cadre de l’attaque.
« Nous revenons maintenant plus forts et plus engagés, avec des gens qui se réveillent avec notre signal pour sortir et construire un meilleur Équateur », a déclaré la courageuse présentatrice Saskia Bermeo sur le plateau ensanglanté quelques jours auparavant. Ce retour symbolise le endurance des journalistes face aux violences et leur détermination à continuer d’informer la population.
Plus de vingt gangs de trafiquants de drogue, composés d’environ 20 000 membres, ont semé la terreur dans le pays en représailles à la politique ferme du gouvernement pour les combattre. Il y a eu des émeutes dans les prisons, des rétentions de personnel pénitentiaire, des enlèvements de policiers, des intimidations dans les universités, des attaques à l’explosif et des véhicules incendiés.
Le nouveau président, Daniel Noboa, qui a pris ses fonctions en novembre, a déclaré une guerre frontale contre le terrorisme et a promis de ne pas reculer. Malgré le climat de peur qui a plongé la population dans un état d’alerte, Noboa a souligné que cette même peur est ce qui génère le courage. Dans une interview accordée à la radio FM Mundo, le président de 36 ans a exprimé sa détermination à affronter sans relâche la vague de violence qui sévit 16 morts et a semé la panique au sein de la population.
La communauté internationale a exprimé son soutien au gouvernement équatorien et États Unis a annoncé l’envoi de hauts commandants militaires et anti-narcotiques pour conseiller Noboa dans cette lutte. La solidarité internationale reflète la gravité de la situation et l’importance de relever ensemble le défi du trafic de drogue qui menace la stabilité du pays.
Dans ce contexte difficile, les journalistes de TC Equateur se présentent comme des symboles de résistance et de courage en reprenant leur travail d’information. Sa détermination envoie un message clair : la liberté de la presse ne sera pas réduite au silence par la violence. Alors que l’Équateur fait face à ces défis, l’unité nationale et l’engagement à éradiquer la violence sont présentés comme des éléments clés pour surmonter cette situation difficile.