Le président bolivien a dénoncé la subversion interne et externe

Ce samedi, le président de la Bolivie, Luis Arce, a averti qu’il existe des intérêts à l’intérieur et à l’extérieur de la Bolivie qui cherchent à déstabiliser la gestion de son gouvernement, et a appelé les organisations sociales à préserver l’unité face à toute attaque.

Lors de l’inauguration de la troisième extension ordinaire de la Confédération syndicale des communautés interculturelles originaires de Bolivie (Cscib), Arce a souligné que le pays dispose d’un organe exécutif d’organisations sociales, rapporte Prensa Latina.

« Il y a aujourd’hui des intérêts de l’extérieur et de l’intérieur pour déstabiliser notre gouvernement, mais surtout pour utiliser l’instrument de la division de nos organisations sociales pour affaiblir le gouvernement et affaiblir tout ce mouvement populaire », a déclaré le président.

De la même manière, Arce a souligné que le pays dispose d’un organe exécutif d’organisations sociales. Il a rappelé qu’avec sa conscience et son courage ces organisations lui ont permis de remporter les élections d’octobre 2020 avec plus de 55% des voix.

« Notre Gouvernement a toujours chacun de vous en tête, dans son cœur, car sans vous, frères et sœurs, et nous le disons avec une clarté absolue, nous ne serions jamais parvenus au Gouvernement (…). Nous devons garder notre organisation ensemble, nous devons garder notre famille interculturelle ensemble », a-t-il insisté.

Le dignitaire a réaffirmé que son administration progresse dans l’industrialisation des ressources naturelles, faisant référence au lithium mais aussi aux matières premières fournies par plus de 130 usines dans différentes régions du pays.

Il a ajouté qu’il reste encore des éléments à industrialiser, car la Bolivie est riche en ressources naturelles et l’objectif du gouvernement est de la positionner comme un État économiquement fort et digne pour les Boliviens.

«Nous avançons dans l’industrialisation et cela dérange certains étrangers et initiés, frères. Et on y voit clairement un risque politique énorme, car l’objectif de déstabiliser le gouvernement, mais aussi de diviser nos organisations sociales ne se calcule pas, ne se mesure pas », a-t-il insisté.