Le président palestinien aborde la tension au Moyen-Orient avec le roi jordanien et Poutine

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a abordé ce lundi avec le roi Abdallah II de Jordanie et avec le président russe, Vladimir Poutine, la tension croissante avec Israël à Jérusalem-Est, et a précisé que les actions des forces de police israéliennes violent de manière flagrante le droit international .

Au cours de deux conversations téléphoniques séparées avec le roi Abdallah II de Jordanie et avec le président russe Vladimir Poutine, selon une note de Xinhua, Abbas a échangé des vues avec le roi Abdallah sur cette situation et a accusé « les forces de police israéliennes d’agir brutalement contre des fidèles inoffensifs, en flagrant délit ». violation du droit international et du statut juridique et historique du statu quo dans la ville sainte ».

Alors qu’il était avec le président russe Valdimir Poutine, Abbas a discuté des relations bilatérales, ainsi que des derniers développements de la situation au Moyen-Orient, affirmant qu’il est nécessaire de respecter le droit international et de travailler pour mettre fin à l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

Les tensions entre Israël et les Palestiniens ont augmenté ces derniers jours lors de la confluence inhabituelle du mois sacré musulman du Ramadan et de la semaine de fête juive de la Pâque.

Selon la note, des affrontements entre des manifestants palestiniens et la police israélienne ont éclaté vendredi dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, faisant plus de 160 blessés palestiniens.

Abbas a appelé à coordonner les efforts nécessaires pour assurer la protection internationale des Palestiniens, a déclaré WAFA, a rapporté Xinhua.

Palestiniens et Israéliens s’affrontent lors d’une marche des colons

Les Palestiniens ont affronté les troupes israéliennes en Cisjordanie mardi alors que des milliers de colons juifs marchaient sur une ancienne colonie.

Spoutnik souligne que selon les organisateurs de la marche quelque 20.000 personnes ont participé à la marche vers Homesh, la colonie démantelée en 2005, en Cisjordanie, dans laquelle les colons reviennent régulièrement, l’ayant adoptée comme symbole.

Des politiciens, gardés par l’armée israélienne, ont également participé à la marche.

Parmi les représentants publics figuraient : le leader du parti Sionisme religieux, Bezalel Smotrich, et le défenseur du parti Yamina Idit Silman, qui est passé du côté du Likoud, créant ainsi une crise dans la coalition gouvernementale.