Le programme d’entretien régulier des autoroutes est essentiel pour l’infrastructure et l’économie du pays – Jornal da USP

Claudio Barbieri parle d’un programme entre le gouvernement fédéral et la Banque mondiale, qui prévoit des ressources accrues pour l’entretien et l’amélioration de 4 550 km d’autoroutes dans 11 États

Le Brésil compte environ 1 million de kilomètres de routes – Photo : Marcelo Camargo/ABr

Des négociations ont été lancées entre le gouvernement fédéral et la Banque mondiale pour un programme qui prévoit l’augmentation des ressources pour l’entretien et l’amélioration de 4 550 km d’autoroutes dans 11 États. Le financement prévu pour le paquet est de 4,5 milliards de reais. Selon le professeur Claudio Barbieri, du Département d’ingénierie des transports de l’École polytechnique de l’USP, l’entretien des infrastructures est essentiel et affecte directement l’économie du pays.

Tout d’abord, il est possible de constater que ces dernières années, faute d’investissements, la qualité des autoroutes brésiliennes s’est détériorée. Malgré quelques exceptions, la plupart d’entre eux ont besoin d’améliorer la qualité offerte à la population et leur capacité à recevoir des véhicules. « L’infrastructure en général, y compris les autoroutes, a besoin d’un entretien récurrent. Si cela n’est pas fait, ils finissent par se détériorer et il y a un risque qu’à long terme, il faille les reconstruire », explique Barbieri.

L’examen et la surveillance de ce service doivent être effectués en même temps que la surveillance du fonctionnement de la chaussée, de la signalisation, du drainage, entre autres. Selon le professeur, ces dépenses finissent souvent par être reléguées au second plan, car elles ne sont pas aussi visibles que les investissements qui sont faits dans de nouvelles routes. « Ce manque d’entretien se transforme en un coût très élevé, qui est transféré à l’utilisateur, un fait qui finit par affecter négativement l’économie du pays et la compétitivité de ses produits. »

Claudio Barbier

Le professeur explique également qu’une route en mauvais état finit par générer un cycle d’événements négatifs pour l’infrastructure routière. Les véhicules finissent par se déplacer à une vitesse irrégulière, un facteur qui augmente les coûts de carburant, ce qui s’avère nocif pour l’environnement. De plus, lorsque la qualité des autoroutes n’est pas idéale, il est courant d’avoir une fréquence d’entretien des véhicules plus élevée, une condition économiquement préjudiciable à la population.

privatisation et maintenance

Aujourd’hui, le Brésil compte environ 1 million de kilomètres de routes. Barbieri explique que, malgré le nombre élevé, seule une partie d’entre eux, entre 100 et 120 000, sont pavés. « Parmi ceux-ci, les plus importants ont déjà été accordés à des opérateurs privés. Pour cette raison, ils ont un entretien un peu plus garanti. Cela se produit car, avec le péage, ces entreprises sont obligées de faire de la maintenance », explique le spécialiste.

L’expansion de ces services dans le secteur privé devrait se poursuivre car, outre Outre une capacité d’investissement limitée, l’administration publique connaît également des problèmes d’embauche. Le professeur rappelle que « les entreprises privées ont une plus grande flexibilité et, par conséquent, finissent par être plus agiles, ce qui entraîne une maintenance plus fréquente ». Il est également important de souligner que l’entreprise qui propose l’activité gagne pour la qualité de la chaussée, et non pour la simple prestation de service, c’est-à-dire que l’initiative privée présente un engagement avec la qualité.

Le professeur rappelle également qu’en plus des problèmes économiques liés à la question, une route en mauvais état présente un risque d’accident plus élevé. « S’assurer que ces autoroutes continuent à fonctionner dans des conditions adéquates après leur construction est le grand défi de ce secteur », commente Barbieri. Il convient également de noter que, malgré le montant élevé destiné à l’entretien et à la régulation des autoroutes, ce prêt ne suffira pas à répondre à la demande nécessaire, nécessitant une surveillance constante du secteur.


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