Le rapporteur maintient le projet de privatisation postale. Le vote aura lieu en novembre

São Paulo – Rapporteur au Sénat du projet de loi qui permet la privatisation des Correios, Márcio Bittar (PSL-AC) n’a pas modifié le texte issu de la Chambre en août et a présenté un avis favorable. L’article devrait être analysé le 9 novembre.

Les petites villes souffriront davantage de la privatisation de la Poste
La privatisation des postes porte atteinte à la Constitution et l’opposition va devant les tribunaux

Le projet de loi (PL) 591/221 était à l’ordre du jour hier (26) de la commission des affaires économiques (CAE), mais a été retiré après des demandes d’avis. L’opposition tente de programmer au moins une autre audience publique, affirmant que les deux déjà tenues ont été épuisées en raison de l’IPC de Covid. Les responsables gouvernementaux, contre la réunion, n’acceptent pas de porter le projet devant la Commission Constitution, Justice et Citoyenneté (CCJ).

« La PL améliore l’appareil précaire de régulation et de contrôle de l’activité postale, définissant des instruments et des responsabilités pour assurer une offre adéquate et universelle de services postaux essentiels, et impose, par le biais d’une concession, la contractualisation de la relation entre l’entreprise et le public. pouvoir », a déclaré le rapporteur.

biens publics

«Je ne comprends pas la précipitation dans l’analyse de la question. Correios est un patrimoine public et culturel du Brésil, une entreprise vieille de plus de 300 ans. La privatisation ne résoudra pas les problèmes du gouvernement », a déclaré le sénateur Paulo Rocha (PT-PA). « Voici un débat d’intérêt national, d’une population en manque de services publics. Une entreprise privée ne va pas résoudre les problèmes du public dans les coins », a-t-il ajouté.

Les représentants syndicaux des travailleurs de l’ECT ​​continuent de discuter avec les parlementaires pour tenter d’arrêter le projet de privatisation de la poste. Le sénateur Paulo Paim (PT-RS) a rappelé qu’il y a une action devant la Cour suprême fédérale (STF) soulignant l’inconstitutionnalité du projet. L’action directe d’inconstitutionnalité (ADI) 6 635 a la ministre Carmen Lúcia comme rapporteur.

Avec des informations de l’Agence du Sénat